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Par Renaud SOYER le 19 Septembre 2014 à 14:07
OSTERMAN WEEK END
(THE OSTERMAN WEEK END)
14 OCTOBRE 1983 (USA)18 AVRIL 1984
- Réalisation : Sam Peckinpah
- Scénario : Alan Sharp et Ian Masters d'après le livre de Robert Ludlum
- Production : Peter S. Davis, William N. Panzer, Guy Collins, Don Guest, Larry N. Jones, E.C. Monell, Michael T. Murphy et Marc W. Zavat
- Musique : Lalo Schifrin
- Photographie : John Coquillon
- Format : Couleurs - Mono
- Genre : Thriller
- Durée : 103 minutes
- Date de sortie : 1983
- Rutger Hauer (VF : Richard Darbois) : John Tanner
- John Hurt (VF : Jean-Pierre Leroux) : Lawrence Fassett
- Craig T. Nelson (VF : Jacques Richard) : Bernard Osterman
- Dennis Hopper (VF : Jean-Pierre Moulin) : Richard Tremayne
- Chris Sarandon (VF : Michel Papineschi) : Joseph Cardone
- Meg Foster (VF : Christine Delaroche) : Ali Tanner
- Helen Shaver : Virginia Tremayne
- Cassie Yates (VF : Catherine Laffont) : Betty Cardone
- Burt Lancaster (VF : Georges Aminel) : Maxwell Danforth
Lawrence Fassett, agent de la CIA, parvient à découvrir le réseau d'espionnage qui se trouve être à l'origine de la mort de sa femme. Pourtant, loin d'arrêter les responsables de ce réseau au service du KGB, il convainc le grand patron de la CIA, Maxwell Danforth, de les piéger par l'intermédiaire d'un journaliste en vogue, John Tanner, qui, sans connaître leur activité d'espionnage, s'avère être leur ami. Toutefois, mollement convaincu de la culpabilité de ses compagnons, il accepte de ne prêter son concours qu'à la seule condition de pouvoir interviewer l'imposant M. Danforth qui se plie à cette exigence. Le lieu convenu de ce piège n'est autre que la résidence du célèbre chroniqueur de télévision où lui-même et ses trois amis, Osterman, Cardone et Tremayne, ont coutume de se réunir le week-end.Les trois hommes sont alertés par la surveillance de la CIA. Ils suspectent immédiatement Tanner de leur avoir tendu cette embuscade maléfique et ne tardent pas à s'en prendre à lui. Le journaliste, effrayé par le danger encouru par lui et sa famille, tente vainement d'arrêter cette dangereuse opération. Fassett, qui ne l'entend pas de cette oreille, kidnappe la femme et le fils du journaliste afin de l'obliger à continuer. Inquiété de la nouvelle complicité entre Tanner et ses amis, Fassett se tourne alors vers Danforth. L'agent de la CIA comprend que ce réseau, totalement fictif et monté de toutes pièces par son chef, était un artifice destiné à le piéger à son tour.
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Il s’agit du dernier film de Sam PECKINPAH. Celui-ci était redevenu suffisamment sobre afin de pouvoir mettre en scène ce thriller d’espionnage par trop méconnu.
Il s’agit pourtant d’une histoire d’espionnage alambiquée où le spectateur peut se perdre. Tiré d’un roman de l’auteur de « Jason Bourne » le film donne pourtant l’occasion à PECKINPAH de s’offrir de bonnes séquences. Le film commence fort avec le meurtre spectaculaire de la femme de Lawrence FASSETT pendant que celui-ci se douche. La belle est tuée par l’introduction d’une seringue dans la narine. Le ton est donné. Le film est une suite de fausses pistes. Le personnage central du film est interprété par Rutger HAUER, en pleine forme, du niveau de « Blade Runner ». Alors qu’il croit que ses amis sont des agents du KGB, ceux-ci sont en réalité des passeurs d’argent illégal. Au terme d’un week-end sanglant où Ruther HAUER doit éliminer des assaillants à l’aide d’une arbalète, celui-ci découvre qu’il a été manipulé par FASSETT qui cherche à se venger de la mort de sa femme. Le tout sur fond de polémique sur les dangers de la croissance liée aux nouvelles technologies audiovisuelles. Burt LANCASTER campe le patron de la CIA tenté par le pouvoir. Cynique, arrogant, c’est une composition autoritaire de l’acteur qui bien sûr trouve un rôle plus calme, l’âge aidant.
Porté par une distribution prestigieuse, le film a été vendu comme un film violent, l’image de Sam PECKINPAH étant indissociable à ce style de film.
Point d’orgue de la carrière de Rutger HAUER, bien que celui-ci connaîtra un bon succès avec « Hitcher », le film passe quasi inaperçu en France, pays ou Sam PECKINPAH était pourtant très apprécié. Le film fait un nombre d’entrées supérieur en Espagne et en Allemagne sans pour autant connaître de grand succès. Aux USA ce n’est pas mieux, mais le film se rattrapera en vidéo où la jaquette fera la part belle aux scènes d’action.
ENTREES France
237 769
Total ENTREES Paris
95 391
Entrées PARIS
1ère semaine n° 8
30 021
NOMBRE DE SEMAINES PARIS
9
NOMBRE DE SALLES Paris semaine de sortie
14
Moyenne entrées par salles 1ère semaine
2 359
1er JOUR Paris
4285
BUDGET
Recettes USA
6.5 M$
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