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    FUREUR APACHE

    (ULZANA’S RAID)
     18 OCTOBRE 1972  (USA)

    2 AOUT 1973

     

      

    BOX OFFICE BURT LANCASTER 1973 PART II

     

     

     

    • Réalisation : Robert Aldrich
    • Scénario : Alan Sharp
    • Directeur de la photographie : Joseph F. Biroc
    • Musique : Frank De Vol
    • Photo : Joseph F. Biroc
    • Producteurs : Carter De Haven Jr., Harold Hecht et Burt Lancaster
    • Production : Universal Pictures
    • Distribution : Music Corporation of America/Universal Pictures
    • Format : Technicolor - 1.85 : 1 - Mono (Westrex Recording System)
    • Genre : western
    • Durée : 105 min.
    • Tournage : 18 janvier 1972 / 11 mars 1972
    • Joaquín Martínez : Le chef apache Ulzana
    • Bruce Davison (VF : François Leccia) : Le lieutenant DeBuin
    • Richard Jaeckel (VF : Jacques Thébault) : Le sergent
    • John Pearce (VF : Serge Sauvion) : Le caporal
    • Burt Lancaster (VF : René Arrieu) : McIntosh, l'éclaireur vétéran
    • Jorge Luke (VF : Med Hondo) : Ke-Ni-Tay, l'éclaireur apache
    • Douglass Watson (VF : Jean Michaud) : Le major Cartwright, l'officier commandant le fort du peloton

     

     Le chef Ulzana et quelques Apaches s'échappent de la réserve de San Carlos. Le commandement de Fort Lowell envoie à leurs trousses un détachement placé sous les ordres d'un jeune officier inexpérimenté, De Buin, guidé par le vieil éclaireur Mac Intosh et l'indien Ke-Ni-Tay, beau-frère d'Ulzana. Les Apaches renégats sèment la terreur parmi les fermiers en les massacrant avec la plus extrême cruauté. Sollicité par De Buin, Ke-Ni-Tay explique que les guerriers sont convaincus de puiser leurs forces dans la lente agonie de leurs victimes... Pour déjouer ses poursuivants, Ulzana met au point un plan audacieux, mais Mac Intosh n'est pas dupe et réussit à disperser les chevaux des Indiens. Comme Ulzana doit trouver des montures fraîches, De Buin fait route vers le ranch le plus proche. Mais il arrive trop tard : la seule rescapée est une femme, épargnée de toute évidence pour que De Buin réduise ses forces en lui fournissant une escorte. De Buin et Mac Intosh font mine de tomber dans le piège et l'éclaireur prend la tête d'un groupe qui constituera un appât. Comme prévu, Ulzana attaque. Mais De Buin tarde à venir à la rescousse et la petite troupe est décimée. Ke-Ni-Tay poursuit Ulzana et le tue tandis que Mac Intosh, grièvement blessé, attendra ta mort dans le désert.

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    En 1972, Burt LANCASTER n’a sans doute plus l’impact qu’il a eu sur le Box Office, et il semble cantonné aux séries B, sans doute pour des questions budgétaires. Il continue de tourner des westerns, genre qui vit ses dernières années et qui a déjà connues tant de chef d’œuvres, dont dernièrement la revisite du genre par Sam PECKINPAH, Sergio LEONE et autre Arthur PENN. Il y a-t-il encore quelque chose à dire, alors que Michael WINNER a proposé un excellentissime « les collines de la terreur » avec Charles BRONSON, il y a peu ? C’est oublier que Robert ALDRICH, vingt ans après son célébrissime « Vera Cruz » a bien envie de donner sa vision de la condition de vie des Indiens d’Amérique, souvent traqués comme des bêtes. Robert ALDRICH a bien mûri depuis « Vera cruz », il est bien plus vigilant à la qualité de l’intrigue et sa manière de filmer s’est bien épurée, est devenue plus efficace. Or, pour son nouveau film, il a besoin de capitaux et doit donner le premier rôle à LANCASTER, acteur bankable, alors qu’à l’origine il désirait centrer le film entre l’éclaireur indien et le jeune officier. Qu’importe, LANCASTER apporte toute son authenticité dans son rôle. Crasseux, buriné, il ne cache pas sa calvitie et est étonnement sobre tout en donnant une grande force au personnage. Le film ne ménage pas ses effets et est d’une violence saisissante pour l’époque. Un soldat, voyant une mère et son jeune enfant sur un chariot sans cheval proches de se faire capturer par les indiens, n’hésite pas de tirer une balle en pleine tête de la mère de famille pour sauver l’adolescent et le prendre sur son chaval. Abattu par les indiens, le soldat n’hésite pas à se faire sauter le caisson d’une façon plus que réaliste. La tête fumante, il se fait cracher dessus par l’indien. L’adolescent préfère retirer une bague et la donner à un indien plutôt que celui-ci ne découpe les doigts du cadavre de sa mère. Plus tard, un gomme est découvert atrocement mutilé après avoir subi d’infernales tortures. ALDRICH montre l’Ouest sans complaisance, mais ne rend pas les indiens antipathiques, il ne montre que le fossé entre deux civilisations, dont la plus sauvage des deux n’est pas celle qu’on pense. Pour certains, le film est une critique cachée du Vietnam. Pourquoi pas, bien que ce concept est valable pour tout pays envahissant un autre pays. Après le massacre final, LANCASTER agonise dans le désert. Tout cela pour ça. ALDRICH, bien secondé par LANCASTER parvient à offrir un western passionnant, un peu oublié aujourd’hui, bien qu’on puisse le voir sur certaines chaînes de temps en temps. Comme d’habitude pour se genre de production de genres, le film sort en France en plein été, le condamnant à un score final en deçà de ses possibilités. Pourtant le film prend la première place du Box Office hebdomadaire à Paris , et en France il parvient à dépasser les 400 000 spectateurs.   

    Alors que « Scorpio » passait encore la barre du million de spectateurs, ce film score annonce un déclin certain de LANCASTER en tant que tête d’affiche. Du reste, en Espagne, le film a atteint le million de spectateurs.

     

    ENTREES France

     

    414 559

     

     

    Total ENTREES Paris

     

    103 499

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n°1

    2ème semaine n°7

    3ème semaine n° 10

     

     

     

    42 930

    19 463

    13 250

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    3

    BUDGET

    1.2 M$

    COTE DU SUCCES

    * *

     

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