• LES GRANGES BRULEES

    30 MAI 1973

     

     

    LES GRANGES BRULEES -  ALAIN DELON BOX OFFICE 1973

     

     

    • Réalisation : Jean Chapot
    • Assistant réalisateur : Philippe Monnier
    • Scénario : Frantz-André Burguet, Jean Chapot et Sébastien Roulet
    • Production : Raymond Danon / LIRA FILMS / OCEANIA FILMS
    • Distribution : LIRA FILMS
    • Musique : Jean Michel Jarre
    • Photographie : Sacha Vierny
    • Montage : Hélène Plemiannikov
    • Pays d'origine : France
    • Format : Couleurs - 1,33:1 - Mono - 35 mm
    • Genre : Drame
    • Durée : 95 minutes

     

    • Simone Signoret : Rose Cateux
    • Alain Delon : juge Pierre Larcher
    • Paul Crauchet : Pierre Cateux
    • Bernard Le Coq : Paul Cateux
    • Pierre Rousseau : Louis Cateux
    • Catherine Allégret : Françoise Cateux
    • Miou-Miou : Monique Cateux
    • Béatrice Costantini : Lucile Cateux
    • Renato Salvatori : hôtelier
    • Jean Bouise : journaliste
    • Christian Barbier : capitaine de gendarmerie

     

     

    SYNOPSIS

    Près d'un village enneigé du Haut Doubs, une jeune femme est retrouvée assassinée dans sa voiture. Les premiers soupçons pèsent sur les occupants de la ferme des Granges Brûlées, et plus spécialement sur les fils Louis et Paul, qui étaient absents à l'heure présumée du crime. Venu de la ville, le juge Pierre Larcher sait que tout repose sur le témoignage de la mère, Rose, maîtresse-femme de cinquante ans, bien décidée à protéger les siens. Le silence faisant loi, l'inspecteur de police déclare l'enquête close. Mais déjà le trouble est semé dans cette famille moins soudée qu'il ne semble. Le père, Pierre, trouve dans tes affaires de Paul les sept mille francs suisses volés à la victime. Il se rend à Pontarlier pour en faire part aux autorités, puis se ravise. Mais Larcher l'a aperçu et décide de retourner aux Granges Brûlées. Paul, garçon instable lâché par son épouse Monique, qui ne veut plus entendre parler de la ferme, avoue à ses parents être bien le voleur mais n'être pour rien dans le meurtre. Larcher apprend à mieux connaître Rose, qu'il admire, respecte, et pour qui il éprouve des sentiments mêlés. Mais lorsqu'il revient, c'est avec l'officier de gendarmerie et un mandat de perquisition. Il ne trouve rien : Rose a caché l'argent. Au moment de clore l'instruction, Larcher soupçonne Louis qui, du coup, doit avouer où il se trouvait à l'heure du crime : avec Monique, dont il est l'amant depuis un an et demi. reprochant à sa mère de lui avoir fait épouser Lucile. Le meurtre est avoué par deux jeunes délinquantes. Larcher vient dire au revoir à Rose, qui lui restitue les sept mille francs suisses.

     

    ANALYSE ET BOX OFFICE 

    En cette année 1973, Alain DELON tourne beaucoup. Nous sommes au mois de mai, et l'acteur a déja connu deux succès avec "Traitement de choc" sorti en janvier et "Scorpio" sorti en avril. Pas le temps de soufler pour les spectateurs que l'acteur revient sur les écrans avec "Les granges brulées" dont il partage l'affiche acec Simone SIGNORET. Le duo d'acteurs a déjà un beau succès à son actif avec "La veuve Couderc" sorti en 1971. Avec les deux stars dans le même film, le succès semble garanti.
    Comme "Les granges brûlées" le film va conter un drame rural.
    Le film commence avec Rose qui sermonne son fils Paul rentré bien tard et qui a sifflé la bouteille posée sur la table de la cuisine. Malheureusement à l'heure du retour de Paul un meurtre a été commis. La jeune femme d'un chirurgien connu des environs est retrouvée morte dans un épais tapis de neige.
    Les gens du village chuchottent. La gendarmerie fait son travail et un juge ne tarde pas à s'installer dans le village. Et il va provoquer bioen des remous dans la famille de Rose.
    Rose et som mari interpété par un Paul CROCHET que DELON a déja rencontré dans "La piscine" sont les derniers représentants des paysans dans la commune. De vrais paysans comme aime à le dire Jean BOUISE toujours excellent. Car le film conte une histoire de la France rurale, celle qui se modifie peu à peu. Celles dont les paysans perdent contact avec leurs enfants, dont Paul qui préfère les boîtes de nuit et rêve de partir à la ville avec la jolie MIOU MIOU adorable et qui va bientôt exploser avec "Les valseuses".
    Conflits de génération, conflits d'intérêts, Alain DELON interprète un juge un peu pisse froid, qui soupçonne immédiatement les fils de Rose. Et pourtant il apprécie Rose, c'est une femme sincère qui protège sa famille. Elle est attachante. Et pourtant, le juge ne va pas hésiter à mettre LOUIS  en garde à vue au grand déésespoir le Rose.
    Un retournement de théâtre à lieu. Les vrais coupables sont arrétés. Le juge ne va pas s'excuser envers Rose, il n'a fait que son travail, mais il tient à lui dire au revoir, par amitié et par respect. Elle lui confie l'argent que Paul avait récupéré sur le cadavre. Le juge s'était à demi trompé...
    C'est un film sobre réalisé par Jean CHAPOT. Le rythme est lent, nous assistons à une description de ces villages de la France profonde, avec sa salle des fêtes et ses habitants qui aiment bien le vin rouge et le saucisson. La France rurale repliée sur elle-même et suspicieuse, mais qui évolue inexorablement vers un monde qui se modernise et doit affronter le départ de ses jeunes.
    C'est aussi un film qui peut susciter l'ennui pour ceux qui ne recherchent qu'un polar. Le meurtre n'est qu'un prétexte à la description de l'envirronement.
    DELON est sobre et ses retrouvailles avec SIGNORET sont plus classiques. On est loin du couple de "La veuve Couderc". L'occasion pour DELON de donner un petit rôle à son ami, Renato SALVATORI en hôtelier un peu curieux..Simone SIGNORET joue avec sa fille Catherine ALLEGRET. Le jeune premier Bernard LE COQ confirme les espoirs qu'on met en lui et on ne présente plus MIOU MIOU.... 
    le film plutôt austère sort sur les écrans parisiens en concurrence avec "La grande bouffe" et "Tout ce que vous avez voulu savoir sur le sexe" pas vraiment le même genre. Le film fait une première semaine correcte mais va rapidement perdre du terrain. Un résultat correct sur Paris Banlieue avec 375 000 entrées, mais malheureusement non suivi par la province. Etrange alors que le film est une ode aux petits villages français. Le film atteint péniblement le million de spectateurs. Un résultat décevant pour le couple DELON / SIGNORET. Mais Alain DELON est loin d'en avoir terminé avec l'année 1973.
     
     
     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    991 624

     

    ENTREES PARIS

     

    269 119

     

    ENTREES BANLIEUE

     

    105 166

     

    ENTREES PARIS BANLIEUE

     

    374 285

     

    exclusivité parisenne

     

     

     

    1ère semaine

    2

    66 190

    17

    2ème semaine

    2

    40 779

     

    3ème semaine

    5

    24 957

     

    4ème semaine

    5

    24 309

     

    5ème semaine

    7

    19 009

     

    6ème semaine

    6

    23 073

     

    Cote du succès

     

    * *

     

     
     
     
     
    LES GRANGES BRULEES - JEAN CHAPOT
     
     
    SIMONE SIGNORET - LES GRANGES BRULEES
     
     
     
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    ALAIN DELON ET RENALTO SALVATORI - LES GRANGES BRULEES
     
     
    JEAN BOUISE - LES GRANGES
     
     
    MIOU MIOU - LES GRANGES BRULEES
     
     
    ALAIN DELON - LES GRANGES BRULEES
     
     
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    BERNARD LE COQ - LES GRANGES BRULEES
     
     
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