• AIRPORT 80 CONCORDE - THE CONCORDE :AIRPORT 1979 - ALAIN DELON BOX OFFICE 1979

    AIRPORT 80 CONCORDE

    (THE CONCORDE : AIRPORT 1979)

    17 AOUT 1979 (US)

    19 DECEMBRE 1979

     

     

    AIRPORT 80 CONCORDE -  ALAIN DELON BOX OFFICE 1979

     
     

     

     

    • Réalisation : David Lowell Rich
    • Scénario : Eric Roth, Jennings Lang et Arthur Hailey
    • Production : Jennings Lang
    • Société de production : Universal Pictures
    • Musique : Lalo Schifrin
    • Photographie : Philip H. Lathrop
    • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
    • Langue : anglais, français, espagnol
    • Format : couleur (Technicolor) – 35 mm – 1,85:1 – mono (Westrex Recording System)
    • Genre : catastrophe
    • Durée : 123 minutes
    • Tournage : 16 novembre 1978 - février 1979

     

     

    • Alain Delon (VF : Lui-même) : Com. Paul Metrand
    • George Kennedy (VF : André Valmy) : Com. Joseph "Joe" Patroni
    • Susan Blakely (VF : Anne Kerylen) : Maggie Whelan
    • Robert Wagner (VF : Bernard Woringer) : Dr Kevin Harrison
    • Sylvia Kristel (VF : Elle-même) : Isabelle
    • Eddie Albert (VF : Jean Berger) : Eli Sands, le président de FWA
    • David Warner (VF : Jacques Richard) : Peter O'Neill
    • Bibi Andersson (VF : Michèle Bardollet) : Francine
    • Charo (VF : Laurence Badie) : Margarita

     

     

     

     

    Pour cette fiche, je vais reproduire intégralement le résumé et l'avis écrits par Christian SANTOIR responsable du très bon site "aéromovies". Je lui vait demandé si exceptionnellement je pouvais reproduire quelques textes issus de sa plume, non pas pas fainéantise, mais parceque dans le cas de ce film, il écrit exactement ce que je pense du film et, de plus, donne des détails techniques précieux : 

     

    Le riche fabricant d'armes, le Dr. Kevin Harrison, a un problème. Sa petite amie, la journaliste Maggie Wheelan, le soupçonne d'avoir livré des armes aux Russes et à des pays du Tiers Monde en guerre. Alors qu'elle s'apprête à prendre le Concorde de la World Airlines qui effectue son vol inaugural vers Paris et Moscou, la veuve d'un collaborateur de Harrison, qui a été assassiné la veille, chez elle, lui remet des documents confidentiels confirmant ses soupçons. Harrison décide donc de faire abattre l'avion ! Le Concorde est piloté par les commandants Metrand et Joe Patroni. Alors qu'il décollent, Harrison reprogramme un missile antiaérien fabriqué par sa firme, et qui doit être essayé ce jour. Au lieu de se diriger vers l'avion cible, le missile se dirige droit sur le Concorde. Des avions de chasse américains le détruisent juste au moment où il allait percuter le supersonique. Le vol continue néanmoins sur Paris. C'est en approchant des côtes françaises que le Concorde est de nouveau attaqué par un chasseur inconnu, qui tire sur lui plusieurs missiles. Patroni arrive à le leurrer en tirant une fusée éclairante par une fenêtre du cockpit ! Le Concorde échappe une fois de plus aux missiles, quand Metrand arrête les moteurs. L'agresseur est abattu par la chasse française arrivée à la rescousse. Patroni et Metrand remettent les moteurs en route, alors qu'ils sont au ras de la mer. Le Concorde qui a subi des dégâts électriques et hydrauliques se pose enfin au Bourget, où on a mis en place trois barrières d'arrêt, car il n'a plus de frein. Entre-temps, Harrison a pris son jet privé pour se rendre à Paris. Après une nuit passée à Paris, l'équipage et les passagers réembarquent pour leur destination finale, Moscou. Ce laps de temps a été mis à profit par les hommes d'Harrison pour saboter le Concorde. Au dessus des Alpes, une porte de la soute s'ouvre et provoque une décompression qui endommage le fuselage. Ne pouvant atteindre l'aéroport de Munich, l'avion doit se poser en pleine montagne, en Autriche, après que les services de secours aient préparé le terrain. Le Concorde se pose sur un tapis de poudreuse dans laquelle il disparaît. Après que les passagers aient été évacués, l'avion s'enflamme ! Harrison dans son avion, apprend à la télé que Maggy est toujours vivante et qu'elle s'apprête à faire des révélations sensationnelles…

     

     

    Ce film est le dernier de la série Airport où l'on retrouve George Kennedy, alias Joe Patroni, en sauveur, mais cette fois ci, comme pilote, aux cotés d'Alain Delon, qui courtise l'hôtesse Sylvia Kristel, une habituée des cockpits (cf. "Emmanuelle")…Le réalisateur est un spécialiste des téléfilms et des serials, et on peut comprendre qu'il ait accepté de mettre en scène un scénario aussi rocambolesque, avec des dialogues aussi débiles. Ce film comporte, non pas une, mais trois histoires, visant toutes à détruire le Concorde. Comme dans tout film catastrophe, les passagers sont triés sur le volet : une gymnaste soviétique amoureuse d'un capitaliste américain, une mère qui transporte un cœur pour son fils qui attend une transplantation, le président de la compagnie aérienne, un saxophoniste qui passe son temps aux toilettes, (pour fumer des joints), un entraîneur russe avec sa petite fille sourde-muette, une dame âgée avec des problèmes de vessie…Jim Gavin fut chargé de toutes les scènes aériennes. Leur coût, avec la location du supersonique, du Learjet caméra de Clay Lacy venu exprès des Etats-Unis, revenaient à plus de 50.000 $­­­­ l'heure de vol. C'est Jean Franchi, pilote d'essai de l'Aerospatiale, qui pilota le Concorde et fut conseiller technique du film. Selon Gavin, ce tournage fut sans doute un des plus difficiles auxquels il participa. Du fait du coût horaire très élevé, il n'y avait pas place à l'erreur. Un hélicoptère Jet Ranger fut utilisé comme plateforme stationnaire pour filmer le Concorde au dessus des Alpes. Pour les autres vues, on utilisa le Learjet équipé d'un système "Astrovision", une camera télécommandée capable de filmer les avions à hautes performances, sous tous les angles.Le nom du film changea de date, quand il parut en Europe, en 1980, plusieurs mois après sa sortie aux Etats-Unis, en août 1979.Ce film suscita des rires dès son avant-première, et continua à susciter l'hilarité dans les salles, par la suite, au point qu'on le présenta parfois comme un film comique ! Il bat en effet les records d'invraisemblances. On voit le Concorde faire un looping, partir en vrille et effectuer de multiples tonneaux, comme un chasseur. Même lors des essais, les différents pilotes (dont André Turcat) ne tentèrent pas de tonneaux, ni de loopings, encore moins de vrille. Ils ne firent que des essais de décrochage, et avec un avion muni d'un parachute pour eviter les cabrages excessifs. Pour leurrer les missiles à directeur infrarouge, Patroni passe le bras par la fenêtre pour tirer une fusée éclairante ! A Mach 2 ou à 800 km/h, l'effet sur son bras aurait été immédiat. Puis, Metrand coupe les moteurs, ce qui n'aurait pas empêché le missile à guidage infrarouge de frapper les moteurs encore chauds. On ne voit pas aussi, comment pilote et copilote, sans aucune visibilité vers l'arrière, et sans système d'alerte, peuvent éviter les missiles qui arrivent par ce secteur. L'avion se pose au Bourget en emportant deux barrières d'arrêt. Il n'y avait aucune barrière d'arrêt au Bourget, seulement à Toulouse, lors des essais du Concorde. Au sol, après ces cabrioles, le Concorde aurait du être immobilisé pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines, ne serait-ce que pour inspecter le fuselage et la structure des ailes. Une heure de vol (normale) demandait jusqu'à quatorze heures de maintenance. Mais le Concorde du film repart au bout de vingt-quatre heures. Au-dessus des Alpes, la décompression provoque de graves dégâts au fuselage et le plancher commence à céder, le président de la compagnie manquant de passer à travers ! Mais l'avion continue de voler, et il va même se payer le luxe d'un atterrissage sur le ventre (soit disant pratiqué par Métrand en simulateur..), tout en restant intact. On remarque que le nom de la compagnie qui vient d'acheter le Concorde, la World Airlines, rappelle que la TWA (Trans World Airlines) avait, en 1965, pris plusieurs options sur le Concorde, avant de les annuler.
    A coté de ces exploits, la traversée de l'Atlantique d'un seul coup d'aile, par le Dassault Falcon 20 (rayon d'action : 3300 km) d'Harrison passe inaperçue.Que venait faire Alain Delon dans cette galère supersonique ? Il déclara dans un magazine que c'était pour promouvoir son image à l'étranger…Tragique méprise ! Ce film avec ses outrances, est une contre publicité pour l'acteur, comme pour l'avion de l'Aerospatiale. On savait que certains Américains ne voulaient pas de Concorde sur leur territoire, comme il est rappelé au début du film, par les opposants en montgolfière. C'est à croire que ces opposants  ont produit le film ! "Airport 79" n'est pas un film catastrophe, c'est une catastrophe ! Néanmoins, le Concorde reste un magnifique avion à regarder (très haut au dessus de la couche, ou au milieu des montagnes enneigées), et son aspect majestueux impose le respect. Il faudra encore attendre longtemps avant de revoir un aussi bel oiseau. Aujourd'hui, les avions, comme les hommes, tendent à l'obésité (A380)…

     

    Le Concorde du film était le septième appareil construit (s/n 203, F-WTSC puis F-BTSC). Ayant fait son premier vol de 31 janvier 1975, il fut loué à l'Aerospatiale. Air France l'acquit en juin 1979, pour un franc symbolique en remplacement du F-BVFC accidenté au décollage de Washington-Dulles le 14 juin 1979 (éclatement d'un pneu, perforation des réservoirs et de l'aile gauche..). Par une étrange coïncidence, cet avion sera celui qui s'écrasera au décollage à Roissy, le 25 juillet 2000, pour les mêmes raisons, après qu'un de ses pneus ait éclaté, après avoir roulé sur une pièce métallique, tombée d'un avion américain qui l'avait précédé (thèse officielle…).

     

    Christian SANTOIR

     

    Voici un film que je ne considère pas vraiment dans la filmographie de DELON, un produit anecdotique. L'acteur se contente d'une présence placide assis le derrière sur le siège de son cockpit et d'une scène dans un hôtel avec la belle Sylvia KRISTEL. On lui pardonnera donc ce superbe nanar, dont seul la promesse d'un bon chèque libellé en dollars peut expliquer, à défaut d'excuser, sa participation.

    Ereinté par la critique, le film ne se comporte pas si mal au box office, profitant des fêtes de fin d'année où il fait son beurre puis s'en va en frôlant le million d'entrées en France, score que les trois épisodes précédents de la franchise n'ont même pas atteint. Pas si mal, donc, surtout qu'il parvient à se classer dans tous les pays européens. Le bon point, c'est que les recettes américaines ont mis un terme à cette franchise.

     


    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    976 221

     

    ENTREES PARIS

     

    160 616

     

    ENTREES BANLIEUE

     

    114 740

     

    ENTREES PARIS BANLIEUE

     

    275 356

     

    exploitation parisenne

     

     

     

    1ère semaine

    4

    81 527

    26

    2ème semaine

    4

    78 164

    26

    3ème semaine

    7

    38 572

    26

    4ème semaine

    12

    20 447

    21

    Nombre de semaines Paris

     

    7

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    3 136

     

    Budget

     

    14 M$

     

    Cote du succès

     

    * *

     

    vlcsnap-2010-10-16-20h07m41s28
    vlcsnap-2010-10-16-20h08m24s206
    vlcsnap-2010-10-16-20h09m27s67
    vlcsnap-2010-10-16-20h10m15s33
    ALAIN DELON - AIRPORT 80 CONCORDE
    vlcsnap-2010-10-16-20h10m45s82
    vlcsnap-2010-10-16-20h11m36s73
    vlcsnap-2010-10-16-20h12m37s175
    vlcsnap-2010-10-16-20h13m49s126
    vlcsnap-2010-10-16-20h13m53s171
    vlcsnap-2010-10-16-20h20m31s55
    vlcsnap-2010-10-16-20h17m49s227
    vlcsnap-2010-10-16-20h18m24s61
    vlcsnap-2010-10-16-20h19m06s223
    vlcsnap-2010-10-16-20h19m30s210


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