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    LES DENTS DE LA MER

    (JAWS)

    USA 20 JUIN 1975

    FRANCE 28 JANVIER 1976

     

     

    LES DENTS DE LA MER - BOX OFFICE STEVEN SPIELBERG 1976

     

    • Titre original : Jaws
    • Titre de travail : Stillness in the Water
    • Réalisation : Steven Spielberg
    • Scénario : Peter Benchley et Carl Gottlieb ; Howard Sackler, John Milius et Robert Shaw 
    • Photographie : Bill Butler ; Rexford Metz (prises de vue sous-marines)
    • Effets spéciaux : Robert A. Mattey
    • Musique : John Williams
    • Production : Richard D. Zanuck et David Brown ; Jim Fargo (délégué)
    • Sociétés de production : Universal Pictures ; Zanuck-Brown Productions
    • Budget : 8 000 000 USD
    • Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
    • Langue : anglais
    • Format : Couleurs (Technicolor) - 35 mm (Panavision) - 2,35:1 - son mono
    • Genre : horreur, thriller, aventure
    • Durée : 124 minutes
    • Tournage : mai 1974 / septembre 1974
    • Distribution : UNIVERSAL

     

    • Roy Scheider (VF : Jacques Thébault ) : Martin Brody, chef de la police d'Amity
    • Robert Shaw (VF : André Valmy ) : Quint, chasseur de requins 
    • Richard Dreyfuss (VF : Bernard Murat) : Matt Hooper, scientifique océanographique
    • Lorraine Gary (VF : Jeanine Freson) : Ellen Brody, femme de Martin
    • Murray Hamilton (VF : Jean Michaud) : Larry Vaughn, le maire d'Amity
    • Carl Gottlieb (VF : Philippe Dumat ) : Ben Meadows, l'adjoint du maire

     

     

    SYNOPSIS

    Au commissariat d'Amity, en ce matin d'été, un jeune homme vient signaler la disparition de son amie après un bain de minuit. Aussitôt des recherches sont entreprises et un corps atrocement mutilé est bientôt retrouvé. Sur la foi du rapport d'autopsie, qui révèle que la morte a été victime d'un requin, Martin Brody, le chef de la police, fait interdire les baignades. Il se heurte très vite aux autorités de la ville qui lui enjoignent de suspendre cette mesure désastreuse sur le plan économique parce qu'en écartant les touristes, elle prive la région des bénéfices qui sont nécessaires à sa survie. Comme le médecin légiste revient sur ses premières déclarations, Brody cède et les plages sont rouvertes. Le soleil et la publicité faite autour de l'affaire ont attiré une foule énorme. La panique s'empare de cette population, un peu plus tard, quand une petite fille disparaît à son tour. Une véritable psychose s'installe. La mère de la victime propose une forte prime à qui lui ramènera la dépouille du squale. Quint, un vieux « loup de mer » chasseur de requins, relève le défi. Matt Hooper, un jeune et courageux chercheur, spécialiste de la faune sous-marine, et Brody l'accompagnent sur son bateau. Après la découverte d'un nouveau cadavre déchiqueté, le trio voit soudain surgir des flots un monstre d'une taille encore jamais vue. Un combat d'une violence inouie s'engage alors dont seuls Brody et Hooper réchapperont.

    ANALYSE ET BOX OFFICE

     

    Évoquer "Jaws" c'est aussi évoquer son réalisateur Steven Spielberg qui est devenu indissociable du film. Si "Duel" (à la base un téléfilm) ou "Sugarland express" ont obtenu des succès d'estime, "Jaws" (dont le titre français est très ingénieux) marque la naissance du mythe Steven Spielberg.

    Dès 1972 des films particulièrement spectaculaires appelés aussi films "catastrophes" ont rencontré des succès mondiaux ; "L'aventure du Poséidon" , "Tremblement de terre" ou "la Tour infernale" avec des recettes proches ou au-delà des 100 millions de dollars rien qu'aux USA. Ces blockbusters (n'oublions pas "Le Parrain" en 1972 et "L'exorciste" en 1974) représentent souvent la sortie la plus importante de l'année pour les plus grands studios qui en font la promotion bien en amont afin donner envie aux spectateurs de se ruer massivement dans les salles.   

     En 1974 les producteurs Richard Zanuck et David Brown obtiennent justement un succès massif avec "L'arnaque" une comédie assez classique bien troussée avec Robert Redford, Paul Newman et Robert Shaw, ont bien l'intention de surfer sur cette vague de films spectaculaires. Ils achètent les droits de "Jaws"  un succès en librairie de Peter Benchley. Ce n'est pas la première fois que le cinéma utilise des animaux ou des insectes géants pour tenter d'impressionner le public, mais cette fois ce sera avec un animal "normal" et universellement  connu et réputé pour sa férocité : le requin. Qui n'a pas eu peur de se faire mordre les mollets par un requin au cours d'une baignade en mer ? Et bien dans ce cas le public va avoir vraiment peur avec "Bruce" un requin taille  XXL aussi féroce qu'inexpressif, une machine à tuer dénuée du moindre sentiment. 

    Le film est doté d'un budget très correct évalué entre 8 et 12 millions de dollars et sera clairement la sortie phare de l'été 1975 pour Universal. La très bonne idée (après coup) est de se tourner vers un très jeune réalisateur prometteur et qui fait toutes ses classes chez Universal : Steven Spielberg. Ce dernier représente la nouvelle génération et est ami avec la jeune génération des réalisateurs qui comptent : George Lucas, Coppola, etc... "Sugarland express" le premier film de Spielberg  a été produit par Zanuck et Brown impressionnés par "Duel" un téléfilm salué par la critique, ces derniers proposent logiquement le film au jeune réalisateur qui sent bien qu'il a un joli coup à jouer. Spielberg retrouve Robert Shaw pour le rôle de Quint, qui a connu le succès il y a peu  avec "L'arnaque" justement. Il est capable de tout jouer et très bien, selon moi il reste un des acteurs les plus sous estimés de l'histoire du cinéma. A coté de lui Roy Scheider acteur connu depuis "French Connection" a une belle chance à saisir, son physique sec dans le rôle d'un Monsieur- tout- le- monde qui va se révéler plein de courage va être le rôle de sa vie.  Richard Dreyfuss lui s'est fait remarquer dans "American graffiti" de George Lucas. Un casting qui paie pas de mine, mais Spielberg saura capter, ô combien, la substance moelle de ces acteurs qui vont composer un trio inoubliable. Et pourtant les acteurs étaient loin d'être convaincus après des journées interminables passées sur le bateau. Comme d'habitude pour les films catastrophes John Williams sera à la partition pour l'éblouissant résultat que nous connaissons.

    Tout le monde connait les difficultéstechniques rencontrées par Spielberg durant le tournage. Déjà, il doit se battre pour imposer sa vision du film. Un seul mot: réalisme. Le spectateur doit croire que cette histoire est plausible, et le tournage va se dérouler en mer, en lieu et place des piscines ou bassins habituels utilisés par les studios. Évidemment le tournage devient plus ardu dans des conditions naturelles. Le requin nommé Bruce par Spielberg lui même en hommage à son avocat est donc mécanique, les images numériques n'existant pas encore. Bon nombre de galères techniques plombent l'ambiance de tournage et mine Spielberg qui ne le montre cependant pas. Il s'adapte et fidèle à  son habitude prépare son plan de tournage bien en amont à l'aide de storyboards, la réalisation n'est que la conclusion de son travail préparatoire. Lors du tournage de son premier épisode de série télé pour Universal alors qu'il est le plus jeune réalisateur de l'histoire du studio il panique un peu de la présence de Joan Crawford actrice principale et improvise quelques plans malheureux qui provoquent quelques sourires lors des rush. depuis Spielberg a toujours préparé en amont sa journée de tournage et tourne vite et très bien et forcément obtient très vite une bonne réputation chez Universal.       

    Les rushs sont bons et Zanuck et Brown et Universal sont convaincus d'avoir un sacré film entre les mains. Prévu pour sortir au début de l'été 1975, le film va bénéficier d'une grosse campagne de promotion supérieure au budget initial. . La bande annonce est largement diffusée 7 mois avant la sortie du film alors que Spielberg est encore en plein travail et va même tourner des scènes additionnelles.

    Un peu à la manière de Hitchcock dans "Psychose", Spielberg ne montre la menace avec parcimonie, on la devine, on l'imagine plus qu'autre chose. La personnalité et la psychologie des personnages font merveille et le réalisateur choisit ses effets.  

    Favori de l'été au box office US ces bons augures n'empêchent pas au jeune Spielberg d'être désespéré car il est persuadé que le film est mauvais et qu'il ne marchera pas et que sa carrière sera détruite. Il a bien tort.  

     

    BOX OFFICE (Avec Laurent Aumaitre)

    USA - Avant toute chose il convient de préciser que le premier semestre 1975 est marqué par deux succès d'ampleur au box office américain avec "tremblement de terre" sorti en novembre 1974 et "La tour infernale" sorti pour noël 1974. Ces deux films vont dominer le box office hebdomadaire durant le premier semestre et sont encore à l'affiche lors de la sortie de "Jaws". C'est donc la domination du box office américain des films "catastrophe" et même si j'ai souvent eu des débats passionnés sur le fait que "Jaws" est-il un film catastrophe ou non, moi je pense totalement oui, il est évident que "Jaws" représente la quintessence du genre même s'il est possible de la classer dans d'autres catégories. Il est évident que le film aura profité de la mode des films catastrophe.  Universal qui a bien compris qu'elle possédait un potentiel phénomène va tout faire pour faire classer le film "tout public". Spielberg a d'ailleurs supprimé une scène choquante pour éviter une classification "interdit aux moins de 17 ans". Le film étant classé PG (parental guidance) autant dire que son potentiel devient immense. Du coup Universal qui avait planifié une sortie sur 150 écrans va pousser jusqu'à 409 écrans pour sa sortie et mettre le paquet sur le marketing.

    Le film sort sur 409 écrans le 20 juin 1975 et totalise 7 millions de dollars de recette brute son premier week-end (sortie limitée) et 9 millions sur la sortie nationale. Cette belle réussite va se transformer en triomphe. Le nombre de salles augmente et les recettes se maintiennent le week- end suivantl le film totalise 21 millions de dollars de recettes en 10 jours. La presse s'empare du phénomène, les couvertures de magazines consacrées au film fleurissent et le pays sombre dans la psychose du requin tueur. Sur les plages les estivants ont peur d'aller se baigner. Au bout d'un mois le film a rapporté 70 millions de dollars. Les producteurs avouent qu'il pleuvait des dollars. Maintenant film de l'été des séances spéciales ont lieu, les fans revoient le film plusieurs fois. Bien sûr il fera une belle carrière dans les drive-in et sera toujours numéro un au sortir de l'été où il aura passé 14 semaines de suite en tête du box office. C'est d'ailleurs durant la 14ème semaine qu'il dépasse les recettes totales de "l'exorciste" pourtant ressorti durant l'été 1975 du moins sur les villes clés. Dans le classement annuel 1975 de Variety le film est numéro 1 avec 102 millions de dollars net devant "La tour infernale" et ses 55 millions de dollars net ce qui était déjà un résultat considérable. En 1974 "l'Exorciste" avait rapporté 64 millions net. C'est dire que le succès de "Jaws" a été colossal. Deux ressorties en 1977 et 1979 rajoutent respectivement  16 millions de dollars net et 11.7 millions en 1979 soit 130 millions de recettes nettes dans les poches d'Universal soit 10 fois le coût du film. Ce résultat remarquable va permettre au film d'être classé par Variety comme numéro 1 all-time aux USA durant deux ans. Si on tient compte des classements (fort discutable d'ailleurs) des films ajustés à l'inflation "Jaws" demeure à la 7ème place de tous les temps aux USA ce qui démontre le succès colossal remporté par le film aux USA.  

    Ce triomphe va s'exporter dans le reste du Monde .

    UK -  "Jaws" sort à Londres le 26 décembre 1975 et explose les records. Dans le West End il sort dans 4 salles et en particulier aux "Plaza Twins" où il récolte 63 000 dollars sur deux salles seulement en 3 jours et 138 000 dollars sur la semaine soit 70 000 livres net soit environ 80 000 entrées.  Au total il va rapporter 11 820 000 livres sterling net soit une estimation de 16 200 000 spectateurs ce qui place le film dans le top 15 all-time du BO UK encore aujourd'hui.

    BRUXELLES - Sorti le 17 décembre 1975 à Bruxelles dans deux salles en exclusivité, il réalise un premier week-end a 2 567 000 francs belges (environ 28 500 spectateurs) et 3 000 000 de francs belges pour sa deuxième semaine ( environ 34 000 spectateurs). Il devient top 1 de la saison 1975-1976 devant "Vol au dessus d'un nid de coucou" avec 19 628 000 francs belges de recettes (environ 220 000 spectateurs) et la seconde recette all-time depuis "les aristochats" en 1971.

    FRANCE -  Le film n'est pas sorti pour noël 1975 sans doute pour protéger les productions nationales, du coup il sort le 28 janvier 1976 et va paradoxalement profiter d'une période creuse. Le film attire 1 100 000 spectateurs en 105 salles en France pour sa première semaine là où seul "La Grande vadrouille" avait passé le seuil du million d'entrées en une semaine (mais sur 95 salles). C'est plus que "Le Parrain" ou "Rabbi Jacob" les plus gros démarrages depuis 1972. Les chiffres complet France n'étant pas communiqués à l'époque seul les chiffres parisiens et de quelques villes sont publiées par le "Film français" mais là encore le film frappe les esprits par le fait qu'il passe symboliquement la barre des 300 000 spectateurs à Paris périphérie ce qui est inédit, c'est une barre symbolique à l'époque comme le mur du son en quelque sorte. C'est l'émeute dans les salles et la seconde semaine est aussi impressionnante avec 866 000 entrées soit près de 2 millions de spectateurs sur 152 salles. (source Fabrice Ferment /CNC) et la troisième pas mal non plus avec 566 000 entrées. Le film passe 8 semaines en tête du box office France mais particularité lié à ces nouveaux "blockbusters" il quitte le top 10 la barre des 5 millions d'entrées passée. Mais avec 5.7 millions d'entrées pour l'année civile c'est suffisant pour que "Jaws" soit le top 1 des entrées en France. Une gentille réédition a 235 000 entrées en 1981 permet au film de passer la barre des 6 millions d'entrées. Au total le film est proche des 6.3 millions d'entrées.

    JAPON - Triomphe absolu avec la meilleure recette all-time pour un film étranger en 1976 avec une recette de 10.4  milliards de yens soit 5 045 000 yens de recettes nettes et 1 418 511 entrées à Tokyo.

    AUSTRALIE - Il bat le record vieux de 10 ans de "La mélodie du bonheur" et devient numéro un all-time avec une recette nette de 4 620 000 dollars australiens.

    ITALIE - Fait notable, il ne prend que la seconde place de l'année derrière le succès colossal de "Mes chers amis" avec malgré tout un score évalué à 9 300 000 spectateurs ce qui reste énorme. Selon Variety il a rapporté 3 540 000 dollars sur la saison 1975/1976 devant "Vol au dessus d'un nid de coucou" avec 2 129 000 dollars et "Les 3 jours du Condor" avec 2 121 000 dollars et "Le parrain 2" avec 1 923 000 dollars. La meilleure recette de l'année étant "Mes chers amis" avec 3 470 000 dollars.

    ESPAGNE - "Tiburon" (requin en Espagnol) est un énorme succès avec 556 766 entrées à Madrid et 673 598 entrées à Barcelone en exclusivité.  Au 30 juin 1976 il devient la plus grosse recette de l'histoire du box office Espagnol pour un film étranger avec 318 432 000 pesetas (4.5 millions de dollars de l'époque) devant "La tour Infernale (272 465 000 de pesetas). Il attire au total 5 918 930 spectateurs.

    ALLEMAGNE - Il rapporte 18 millions de Deutschemarks et attire 5.8 millions de spectateurs. le site insidekino estime les entrées a 7 millions. 

    GRÈCE - top 1 du box office annuel avec 306 477 entrées à Athènes.

    SUÈDE - Top 1 de l'année  et une recette de 18.90 millions de couronnes au 17 mai 1978 soit 1 314 686 spectateurs.

    FINLANDE - Top 1 de l'année avec 457 332 entrées au 17 mai 1978 et 586 968 entrées au total.

    HONGRIE - Top 1 de l'année avec 1 567 612 entrées.

    DANEMARK - 772 286 entrées

    CHILI - Santiago 529 000 entrées

    SUISSE -  Top 2 de l'année derrière "Emmanuelle" - 107 650 entrées sur Genève et Lausanne pour un total final de 522 754 entrées.

    HOLLANDE - Top 1 de l'année.

    PHILIPPINES - 500 000 dollars en exclusivité à Manille

    HONG KONG - Devient top 5 all-time en 9 jours. N°1 d l'année avec 5 510 024 $HK

    PÉROU - N°1 all-time en 4 semaines avec 21 035 000 sols (470 000$)

    PAKISTAN - A Karachi était n°1 all-time en 1981 avec 545 864 roupies.

    ARGENTINE - N°1 de l'année à Buenos Aires avec 964 382 entrées.

    COLOMBIE - Au 30/09/1981 le film était N°5 all-time avec 270 000$

    MONDE - Recette nette de 193 000 000 de dollars net au bout de sa première exploitation.

    Au total la recette brute est de 470 653 000 dollars ce qui est colossal pour l'époque.

    Alors que le requin Bruce est explosé à la fin les producteurs et Universal vont mettre en route la production de la séquelle appelée sobrement "Jaws 2" qui sera l'évènement de l'été 1978 avec de très bonnes recettes soit 187 millions de dollars dans le Monde mais très loin du premier opus et avec toujours Roy Scheider dans le rôle principal. Entretemps des films comme "Orca" ou "Le bison blanc" très inspirés par la lutte d'un homme contre des animaux redoutables auront connu des succès d'estime. En 1983 Universal tente de relancer la franchise avec "Jaws 3D" un mauvais film qui ne rapporte que 87 millions de dollars dans le Monde avant d'oser présenter en juillet 1987 la nanar "Jaws 4" qui fera l'exploit d'encore moins rapporter avec 51 millions de dollars dans le Monde.

    Le plus incroyable c'est que les pauvres requins auront toujours été une source d'inspiration qui semble inépuisable pour le cinéma hollywoodiens. Requins intelligents, modifiés génétiquement, ou bien géants venus de la préhistoire ils continuent d'être le plus redoutable prédateur de l'homme du cinéma, la recette semble toujours fonctionner.

    Mais Steven Spielberg lui n'a pas cédé aux sirènes de réaliser la suite de "Jaws". Il retrouve Georges Lucas pour le soutenir moralement pour la sortie de Star Wars prévue en 1977 et il prépare le tournage d'un projet très ambitieux pour la Columbia :"Rencontre du 3ème type" et emporte dans ses bagages Richard Dreyfuss et l'incroyable John Williams dont il ne séparera plus.   

    "Jaws" n'a pas pris une ride et conserve encore toute sa saveur et demeure le mètre étalon du genre. C'est encore un des meilleurs films du réalisateur (voire le meilleur ?). Il reste aussi indissociable de la formidable musique de John Williams qui va accumuler en peu de temps les plus grands classiques et les plus grands succès de ventes de bandes originales de films. Comme quoi avec de bons acteurs, un requin en plastique une grande musique et un grand réalisateur tout devient simple. 

     

     

    CATÉGORIE RANG ENTRÉES SALLES
    TOTAL ENTRÉES FRANCE
    1 6 270 101
     105
           
    1ère semaine FRANCE
    1 1 109 641
     
    2ème semaine FRANCE
    1 866 293
     
    3ème semaine FRANCE
    1 566 754
     
    4ème semaine FRANCE
    1 392 690
     
    5ème semaine FRANCE
    1 283 843
     
    6ème semaine FRANCE
    1 266 722
     
    7ème semaine FRANCE 1 247 030  
    TOTAL ENTRÉES PARIS PERIPHERIE
      1 175 408
     
    1ère semaine PARIS       309 150 
    28
    2ème semaine PARIS   241 160
     28
    3ème semaine PARIS   177 185
     31
    BOX OFFICE USA GUICHET
      261.25 M$ 
     
    BOX OFFICE USA GUICHET 1975
      236 M$  
    BOX OFFICE USA NET 1975
      102 M$
     
    BOX OFFICE USA NET TOTAL   129.54 M$  
    UNITED KINGDOM recettes
      11 826 000 £
     
    UNITED KINGDOM entrées
      16 200 000
     
    BOX OFFICE AUSTRALIE   4 620 000 AD  
    ENTRÉES BRÉSIL    13 000 000  
    ENTRÉES ITALIE   9 300 000
     
    ENTRÉES ALLEMAGNE   7 000 000  
    ENTRÉES TOKYO   1 418 511  
    ENTRÉES ESPAGNE
      5 918 930
     
    Cote du succès   * * * * * * *
     

     

    TRAILER ORIGINAL DE "JAWS" (SOUS TITRES ANGLAIS EN OPTION)

     

     

     LE THEME PRINCIPAL DES DENTS DE LA MER PAR JOHN WILLIAMS

     

     

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    LES DENTS DE LA MER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     JAWS

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     JAWS LES DENTS DE LA MER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    ROY SCHEIDER - JAWS

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     JAWS LES DENTS DE LA MER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     ROBERT SHAW - JAWS - LES DENTS DE LA MER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      RICHARD DREYFUSS - JAWS LES DENTS DE LA MER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    JAWS LES DENTS DE LA MER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    jaws les dents de la mer

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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     JAWS LES DENTS DE LA MER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

      

     

    LES DENTS DE LA MER - JAWS - STEVEN SPIELBERG BOX OFFICE 1976

     

     

     

    LES DENTS DE LA MER - JAWS - STEVEN SPIELBERG BOX OFFICE 1976

     

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    LES DENTS DE LA MER - JAWS - STEVEN SPIELBERG BOX OFFICE 1976

     

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    LES DENTS DE LA MER - JAWS - STEVEN SPIELBERG BOX OFFICE 1976

    Document de Didier TREVISAN

    LES DENTS DE LA MER - JAWS - STEVEN SPIELBERG BOX OFFICE 1976

     Document de Didier TREVISAN 

    LES DENTS DE LA MER - JAWS - STEVEN SPIELBERG BOX OFFICE 1976

     

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    Document de Didier TREVISAN  

     

     

     


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