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L'OMBRE D'UN GEANT
(Cast a shadow giant)
30 MARS 1966 (USA)
11 JANVIER 1967
Réalisation
Melville SHAVELSON
Scénario
Melville SHAVELSON
Directeur de la photographie
Aldo TONTI
Musique
Elmer BERNSTEIN
Production
Melville SHAVELSON
Patrick WAYNE
Distribution
Artistes Associés
Durée
146 minutes
Tournage
Le colonel David « Mickey » Marcus
Kirk DOUGLAS
Magda Simon
Senta BERGER
Le général Mike Randolph
John WAYNE
Asher Gonen
Yul BRYNNER
Emma Marcus
Angie DICKINSON
1947. Le jeune État d'Israël, qui n'a pas encore d'existence officielle, fait appel à l'avocat David « Mickey » Marcus, colonel de réserve dans l'armée américaine, pour venir organiser l'armée de la nouvelle nation et constituer une défense efficace contre les Arabes menaçants. Marcus accepte, en dépit des réticences de sa femme Emma et des objections de son chef direct au Pentagone, le général Randolph. En Israël, Marcus est logé dans la maison de la jolie Magda Simon, dont il tombe amoureux. Il parvient à convaincre le ministre de la Défense, Jacob Zion, et le leader militaire Asher Gonen d'unifier les deux armées secrètes, la Haganah et la Palmach, tandis que, sur le plan politique, il plaide la cause du nouvel état auprès de son gouvernement. La guerre avec les Arabes fait rage lorsque les États-Unis ordonnent un cessez-le-feu. Marcus, à la tête de ses troupes, opère brillamment une percée dans les forces arabes jusqu'à Jérusalem. Sous son influence, l'armée israélienne est devenue une force militaire de premier ordre. En remerciement pour ses efforts et son soutien, il est nommé commandant de l'armée par le ministre de la Défense. Marcus fait alors un retour sur lui-même. Après la mort d'André, le mari de Magda, sa liaison avec la jeune veuve a pris trop d'importance. Prenant conscience qu'il aime toujours Emma, il décide de rompre et de rentrer aux États-Unis. Après avoir fait ses adieux à sa maîtresse, il se heurte à une sentinelle qui lui fait les sommations d'usage en hébreu. Ne comprenant pas la langue, Marcus passe outre l'avertissement. Il est abattu, quelques heures seulement avant que la paix entre le nouvel État et ses voisins hostiles ne soit effective.
John WAYNE et Kirk DOUGLAS se retrouvent pour la seconde fois, dans un film qui se veut très ambitieux : « L'ombre d'un géant » peut être comparé à Lawrence d'Arabie et à « Exodus ». En effet de nombreux points communs existent dans le sujet, David MARCUS semble avoir un destin à la Lawrence. Seulement Melville SHAVELSON avouera plus tard avoir éprouvé bien des difficultés à diriger son film comme il l'avait prévu. Pressions ?
En tout cas le film traîne en longueur, et c'est dommage car Kirk DOUGLAS affuté comme jamais s'investit comme d'habitude, et semble croire au potentiel du film. La première partie du film est très statique et expose son parterre de stars. En dehors de John WAYNE qui a un second rôle où il joue parfaitement le rôle un gradé américain, nous retrouvons Yul BRYNNER et Frank SINATRA en mal de superproductions et de belles potiches telles Santa BERGER ou Angie DICKINSON. Le problème du film, si cela peut être assimilé à un problème, est que la copie rendue est très propre, tout est nickel et pas un uniforme ne porte l'ombre d'un pli. Le film manque de souffle même s'il se laisse voir sans déplaisir. D'ailleurs à sa sortie le film se fait cueillir par une volée de bois vert par les critiques des deux cotés de l'Atlantique. Il est évident que le caractère du film peut prêter à la discussion. En France la critique s'émeut du portrait par trop caricatural qui est rendu aux arabes dans le film. Il faut rappeler que c'est une production américaine pure jus
Le film n'apporte rien à la carrière de John WAYNE.D'ailleurs sa courte apparition est due à sa casquette de coproducteur. Kirk DOUGLAS peut légitimement s'estimer déçu lui qui aime les films ambitieux, celui-ci est à demi-réussi. Du reste il meurt encore à la fin du film, mais très sobrement, lui qui est habitué de cet exercice de style au cinéma. Pour l'anecdote son fils, Michael, tient un tout petit rôle dans le film. Son premier.
Superproduction et casting de haute voltige obligent, le film est reçu favorablement par le public français. A Paris le film se hisse à la seconde place du box office lors de sa sortie et se maintien très bien. A l'arrivée le film fait le score très honorable de 1.3 millions de spectateurs.
CATEGORIE
RANG
NOMBRE
SALLES
ENTREES FRANCE
1 379 377
ENTREES PARIS
327 250
EXCLUSIVITE PARIS
156 677
1ère semaine
2
48 088
4
2ème semaine
3
38 102
3ème semaine
3
28 212
9
20 192
Nombre de semaines Paris
8
Moyenne salles Paris 1ère sem
1er jour Paris
Budget
Recettes US
Recettes Mondiales
Box office annuel FRANCE
28
Box office annuel USA
Box office annuel Allemagne
Box office annuel Espagne
591 608
Box office annuel Italie
Box office UK
Box office Europe
Cote du succès
* *
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