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    RIO LOBO

    (Rio Lobo)

    18 DECEMBRE 1970 (USA)

    10 MARS 1971

     

     

     

    Réalisation

    Howard HAWKS

    Scénario

    Burton WOHL, Leigh BRACKETT

    Directeur de la photographie

    William CLOTHIER

    Musique

    Jerry GOLDSMITH

    Production

    Malabar Productions

    Distribution

    Prodis

    Durée

    114 minutes

    Tournage

    16/03/70 – juin 1970

    Cord McNally

    John WAYNE

    Pierre Cordona

    Jorge RIVERO

    Shasta Delaney

    Jennifer O'NEILL

    Ketcham

    Victor FRENCH

    Tuscarora

    Chris MITCHUM

    Amelita

    Sherry LANSING

     

     

    Durant la guerre de Sécession, le capitaine Cordona et ses guerilleros volent un chargement d'or destiné à l'Union, placé sous la responsabilité du colonel McNally. Au cours de l'attaque du train, l'officier que McNally considérait comme son fils est tué. Il jure de le venger. Peu après, il permet la capture de Cordona et de son éclaireur Tuscarora. Les deux rebelles refusent de livrer les noms des traîtres qui leur ont indiqué le convoi d'or. À la fin de la guerre, Cordona sort du camp d'internement où il a passé de longs mois : McNally l'attend. Cordona accepte de l'aider et lui donne le signalement des traîtres dont il ignore véritablement le nom. Peu après, McNally apprend que le traître se trouve à Rio Lobo : il s'agit d'un certain Ketcham. Celui-ci possède toute la région, obligeant les petits fermiers à vendre leurs terres. Il fait régner la terreur sur la population mexicaine, grâce à son âme damnée, le shérif Hendricks. McNally, accompagné de Cordona et de la belle Shasta, arrive à Rio Lobo. Aidés du fermier Phillips, un irréductible, ils font prisonnier Ketcham, mais Cordona est capturé par Hendricks. On procède à un échange de prisonniers, qui dégénère en fusillade. McNally, blessé à la jambe, s'éloigne en boitant, soutenu par la jeune Mexicaine Amelita, qui a abattu Hendricks qui l'avait défigurée. Tout est rentré dans l'ordre : McNally a vengé son ami.

     

    Le grand Howard HAWKS l’avait dit : « Rio Lobo » serait son dernier film et il tint parole. En effet à 70 ans il préfère se consacrer à l’élevage de chevaux. Si à l’époque l’âge du réalisateur semblait canonique, n’oublions pas que Clint EASTWOOD réalisa Gran Torino à 78 ans ! C’est donc en pleine forme que le réalisateur s’attaque à une sorte de remake de « El Dorado », lui-même remake de « Rio Bravo ». Pourquoi pas après tout, pas mal de réalisateurs réalisent toujours le même film toute leur vie. Howard HAWS démontre qu’il maîtrise son art dans une formidable scène d’introduction, soit l’attaque d’un train, parfaitement mené.

    Une fois le morceau de bravoure passé, le film ronronne un peu en terrain connu. Cette fois pour accompagner John WAYNE, nous faisons connaissance de Jorge RIVERO, beau gosse mexicain très convaincant. Il apporte l’élément punchy au film, non pas que John WAYNE soit spécialement vieillissant, mais bon. Nous pouvons également voir à l’écran l’élégante Jennifer O’NEILL qui connaîtra un certain succès un an plus tard avec le surestimé « un été 42 ».

    Le film se déroule sans faille jusqu’au « gunfight » final.

    Evidemment à l’orée des années 70, Howard HAWKS soupoudre son film d’une violence de bon aloi. En effet les films de Sergio LEONE, voire même de Sam PECKINPAH sont passés par là. Les personnages se font salement passer à tabac, une femme se fait même balafrer, mais le film reste dans le ton des années 60. C’est un film testament du réalisateur mais non crépusculaire. Le héros gagne à la fin comme il se doit. Ceci dit, il reste un très bon film qui est une sorte d'auto hommage à sa propre oeuvre. Autant être servi par soi-même.

    Il est évident que la campagne de marketing insiste bien sur la présence de John WAYNE et de Howard HAWS ensemble. Cet argument permet au film de prendre un début des plus solides en prenant la première place du box office parisien à sa sortie. Le film se maintien très bien avant de disparaître de l’affiche assez rapidement. Le film aurait sans doute effectuer un résultat bien plus satisfaisant, s’il  avait pu compter sur la volonté plus manifeste des distributeurs de conserver le film à l’affiche. Chant du cygne pour Howard HAWS, le film l’est également pour John WAYNE qui ne sera plus à pareille fête en ce qui concerne le box office. Passer le million d’entrées sera un luxe qui ne lui arrivera plus, ils sera considéré par le public comme un vieux has been, une ancienne gloire du box office.   

     

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    1 252 630

     

    ENTREES PARIS

     

    314 633

     

    ENTREES PARIS EXCLUSIVITE

     

    246 788

     

    1ère semaine

    1

    78 567

    10

    2ème semaine

    2

    58 266

     

    3ème semaine

    2

    43 003

     

    4ème semaine

    3

    44 043

     

    Nombre de semaines Paris

     

    7

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    7 856

     

    1er jour Paris

     

     

     

    Budget

     

    4 M$

     

    Recettes US

     

     

     

    Recettes Mondiales

     

     

     

    Box office annuel FRANCE

    32

     

     

    Box office annuel USA

     

     

     

    Box office annuel Allemagne

     

     

     

    Box office annuel Espagne

     

    1 608 109

     

    Box office annuel Italie

    51

     

     

    Box office UK

     

     

     

    Box office Europe

     

     

     

    Cote du succès

     

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