• TWO LOVERS

    (two lovers)

    13 FEVRIER 2009 (USA)

    19 NOVEMBRE 2008

     


     

    Réalisation

    James GRAY

    Scénario

    James GRAY

    Directeur de la photographie

    Joaquin BACA-ASAY

    Musique

     

    Production

    Donna GIGLIOTTI

    Distribution

    WILD BUNCH

    Durée

    100 minutes

    Tournage

    Novembre 2007

    Leonard Kraditor

    Joachim PHOENIX

    Michelle

    Gwyneth PALTROW

    Sandra

    Vanessa SHAW

    Ruth KRADITOR

    Isabella ROSSELLINI

     

     

    Leonard, jeune photographe talentueux tout juste remis d’une rupture sentimentale, voit deux femmes entrer dans sa vie coup sur coup. Il y a Michelle, sa superbe voisine, totalement déjantée, en pleine liaison avec un homme marié. Et Sandra, une amie de la famille avec qui sa mère aimerait beaucoup le voir finir. Alors que Michelle craque pour lui, Leonard se retrouve charmé par l’insoupçonnable finesse d’esprit de Sandra. Le voilà face à un choix cornélien...

     

    On attendait pas James GRAY dans le genre de la comédie sentimentale. On pouvait craindre à l’avance, tant le genre galvaudé depuis de nombreuses années avec des comédies anglaises ou  des films US tels « Marley et moi » que c’est avec circonspection que l’on découvre le film. C’était sans compter sur l’énorme talent du réalisateur et de ses interprètes.

    Pourtant le film semnle faire preuve d’un grand classicisme : Leonard est un homme qui semble avoir dépassé largement la trentaine, et qui sort d’une grande déception amoureuse qui l’a conduit jusqu’à la tentative de suicide. Extrêmement sentimental, il vit chez ses parents et bosse dans le pressing de son père, ce qui ne le motive guère. Ses parents tentent de lui faire connaître Sandra, magnifique jeune femme dont le père est propriétaire de plusieurs affaires. Mais il ne semble guère motivé. Et pourtant celle-ci est sensible au charme de cet homme lunatique, mais qui se cherche désespérément.

    Il rencontre une de ses voisines, une belle blonde paumée, entretenue par le riche propriétaire d’un cabinet juridique dont elle est l’assistante. Il tombe terriblement amoureux d’elle, et est prêt à tout pour l’emporter. Il profite de sa faiblesse pour avoir une courte liaison avec elle. Ils décident de tout quitter pour vivre ensemble. Alors que la belle Sandra lui déclare sa flamme et semble lui être promise, il choisit Michelle, mais le soir du nouvel an juif, il rejoint sa belle pour connaître une cruelle déception. Il décide de se rabattre sur Sandra, n’ayant rien d’autre à faire, sa vie semble tracée, ce qui au vu de la beauté de Sandra, ne sera pas l’enfer loin de là !

    Le film tient énormément sur la prestation exceptionnelle de Joachim PHEONIX, jeune acteur dont la ressemblance avec Mel GIBSON est troublante. D’ailleurs il a tourné avec lui le terrible navet « signes ». L’acteur joue donc se jeune homme paumé, sentimental, mais jamais ridicule. Il explore toutes les facettes de la personnalité du jeune homme, sans qu’on puisse porter de jugement négatif sur lui. Leonard déborde d’amour pour Michelle, il est pathétique mais au bon sens du terme, le mot évoquant la passion. Son choix final résulte-t-il de pragmatisme, de lâcheté, est-il intéressé par le travail que lui propose son futur beau-père ?ou simplement va-t-il vers une femme qui l’aime énormément ? James GRAY nous surprend dans la conclusion du film qui ne se conclue pas par un drame dont bon nombre de productions se seraient inévitablement égarées. Ses rapports avec Michelle se font régulièrement par téléphone où par fenêtre interposées, les deux jeunes gens étant séparées par la cour de l’immeuble. Michelle est superbement interprétée par une Gwyneth PALTROW que je n’aimais pas trop justement, mais dont la maternité semble avoir profité, tant son interprétation de cette jeune et belle paumée est formidable de justesse. Elle est comme des millions de jeunes filles, elle cherche l’amour, la sécurité, et tout se mélange. Fragile, elle représente la génération des djeuns » d’aujourd’hui, prête à tout pour sortir de la merde, quitte à faire des concessions.             

    Entre ces deux superbes paumés, GRAY utilise merveilleusement les décors urbains dont il dispose, surtout le huis clos des appartements où vivent les héros, budget oblige. Le réalisateur  confirme qu’il est parmi les grands.

    Doté d’un budget modeste le film passe totalement inaperçu aux USA. Au niveau mondial se n’est pas la grande forme, heureusement la FRANCE et surtout Paris vont rendre justice au film comme il se doit. Avec près de 400 000 spectateurs parisien le film se classe dans les satisfactions de l’année.

    Joachim PHOENIX a annoncé qu’il ne désirait  plus tourner après ce film. Promesse tenue pour le moment, ce qui est fort dommage.

     

     

    ENTREES France

     

    835 289

     

     

    ENTREES Paris

     

     

    378 810

     

     

    ENTREES France

     

    1ère semaine n° 5

    2ème semaine n° 5

    3ème semaine n° 8

     

     

     

     

    239 193(209)

    194 795

    108 280

     

    ENTREES Paris

    1ère semaine  n°2

    2ème semaine n°3

    3ème semaine n°6

     

     

     

    117 943

      85 860

      52 034

      

     NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    117943

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    44

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    2 680

    1er JOUR Paris

     

    Budget

    12 M$

    Recettes US

     

    2.3 M$

    Recettes mondiales

    11.3  M$

    BOX OFFICE ANNUEL USA

     

    BOX OFFICE ANNUEL France

    N° 59

    BOX OFFICE ANNUEL Italie

     

    BOX OFFICE Allemagne –

     

    BOX OFFICE Espagne –

     

    COTE DU SUCCES

    * *

     


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires