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    LES QUATRE MALFRATS

    (THE HOT ROCK)

        26 JANVIER 1972 (USA)

     14 AVRIL 1972




    Réalisation

    Peter YATES

    Scénario

    William GOLDMAN

    Directeur de la photographie

    Donald  WESTLAKE

    Musique

    Quincy JONES

    Production

    H LANDERS

    B ROBERTS

    Distribution

    20th Century-Fox

    Durée

    101  minutes

    Tournage

     

    John Dortmunder

    Robert REDFORD

    Kelp

    George SEGAL

    Stan Murch

    Ron LEIBMAN

     

     

     

     

     

     

     

    A sa sortie de prison, John Dortmunder se voit proposer un " travail " par son beau-frère et collègue Kelp : voler, pour le compte du docteur Amusa, représentant d'un petit pays africain, " la Pierre du Sahara ", bijou exposé au Brooklyn Museum de New York. Les deux hommes s'adjoignent les services d'Alan Greenberg et de Stan Murch, un fou d'automobile. En simulant un accident de voiture en face du musée, les quatre voleurs détournent l'attention des gardes et s'emparent du joyau. Poursuivis, ils se séparent et Greenberg, pris au piège avec le diamant, n'a qu'une solution: l'avaler! Il charge ensuite son père Abe, qui est aussi son avocat, de négocier sa libération : pour récupérer la pierre précieuse, ses complices doivent le faire évader. Ce n'est qu'une fois l'opération réussie qu'Alan leur avoue avoir caché le diamant dans un commissariat ! Nouvelle expédition : c'est avec un hélicoptère que les quatre hommes prennent d'assaut le poste de police, pour constater que... la pierre a disparu. C'est le propre père d'Alan qui s'en est emparé et l'a placée dans le coffre de sa banque. Naturellement, il refuse de la remettre aux amis de son fils. De plus, lui seul peut avoir accès à son coffre. Amusa, excédé par les échecs répétés du quatuor, décide de traiter directement avec Abe. Mais Dortmunder est têtu : il fait hypnotiser le gardien de la salle des coffres et, grâce à deux mots-clés, se fait ouvrir le fameux coffre. Et c'est très tranquillement qu'il quitte la banque, la " Pierre du Sahara " enfin en poche.

     

    Si Vous vous demandez (mais pourquoi le feriez vous ?) où Steven SODENBERGH a puisé en grande partie son inspiration pour la série des « Ocean’s » ce n’est pas seulement dans l’œuvre originale interprétée par le « pat rack » mené par Frank SINATRA, mais bien dans ce film.

    Robert REDFORD quelque peu fatigué par la mise en chantier de films difficiles et peu commerciaux, a bien besoin d’un tournage moins exigeant et plus sûr au niveau commercial. C’est donc Peter YATES, très inspiré depuis son formidable succès de « Bullit » qui s’y colle avec une grande classe, le film est magnifiquement photographié, et les vues de New York que ce soit au sol ou dans un hélicoptère sont épatantes.

    Reste le scénario qui sans être totalement innovant, est très habile et permet de passer un bon moment de détente. Robert REDFORD est a la tête d’une petite bande de malfrats dont la principale qualité est de déborder d’imagination pour arriver à leur fin. John est le mentor et le « grand frère » du groupe, ce qui explique qu’il est régulièrement stressé, il est le plus crispé de tous, et il y a de quoi dans le groupe semble indiscipliné et capable de quelques gaffes. C’est l’excellent George SEGALL qui interprète Kelp, personnage déjanté qui est capable de poursuivre John en voiture à sa sortie de prison et de faire croire qu’il va l’écraser rien que le fun. La première partie du film est consacrée à la présentation de cette bande d’hurluberlus, puis rapidement le vol du diamant est mis en route, un peu à la manière d’un « mission impossible ».

    Lorsque la situation semble perdue, l’imagination et les talents de mise en scène théâtrale du quatuor, leur permettront de rétablir la situation. Ils n’hésitent pas à simuler l’assassinat de l’un des leurs dans une cage d’ascenseur pour faire craquer de peur Abe afin qu’il donne un trousseau de clefs qui permettra d’ouvrir le coffret qui contient le diamant.

    La fin du film permet de voir John qui va chercher le diamant dans le coffre de la banque et qui risque de se faire prendre en flagrant délit par Abe qui roule à vive allure vers la banque. Très stressé, John fait tout pour avoir l’air naturel. EN sortant de la banque avec le diamant, il croit même s’être fait pincer, mais non il s’éloigne de la banque lorsque Abe arrive. Il retrouve ses amis et la joie explose.

    Comme d’habitude REDFORD est très à l’aise dans le rôle et passe par tous les états, inquiet, stressé, concentré, il se libère totalement en sortant de la banque et en marchant dans New York, il gambade carrément. Sportif, en pleine force de l’âge, il est épatant de charisme.

    Le film marche correctement aux USA même si ce n’est pas le délire et se comporte bien en France où il tient 3 semaines dans le trio de tête avant d’être quelque peu lâché par les distributeurs. C’est dommage, le film aurait pu faire bien mieux.

     

     

    ENTREES France

     

    625 258

     

     

    Total ENTREES PARIS

     

     

    216 320

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n°2

    2ème semaine n°2

    3ème semaine n°3

     

     

     

    57 051

    42 221

    37 738

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    7

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    13

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    4 389

    1er JOUR Paris

     

    BUDGET

    5 M$

     

    Recettes USA

     

    8 M$

    (42 M$ 2008)

    Recettes mondiales

     

    BOX OFFICE ANNUEL USA

     

    BOX OFFICE ANNUEL France

    N°62

    BOX OFFICE ANNUEL Italie

    N°65

    BOX OFFICE Allemagne – 

     

    BOX OFFICE Espagne –    944 843 entrées

     

    COTE DU SUCCES

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