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    PIEDS NUS DANS LE PARC

    (BAREFOOT IN THE PARK)

        8 MAI 1967 (USA)

     13 DECEMBRE 1967

     

     

     


     

    Réalisation

    Gene SAKS

    Scénario

    Neil SIMON

    Directeur de la photographie

    Joseph LA SHELLE

    Musique

    Neal HEFTI

    Production

    Hal WALLIS

    Distribution

    Paramount

    Durée

    106 minutes

    Tournage

    novembre 1966 / janvier 1967

    Paul Bratter

    Robert REDFORD

    Corie Bratter

    Jane FONDA

    Victor Velasco

    Charles BOYER

     

     

     

     

     

     

    Corie et Paul Bratter, deux jeunes mariés new-yorkais follement amoureux l’un de l’autre, passent leur lune de miel dans un grand hôtel sans quitter leur chambre. Au terme de cette semaine de bonheur, Paul doit reprendre son travail d’aspirant avocat. Corie, qui se désespère de toute séparation même momentanée d’avec son mari, se lance frénétiquement dans l’aménagement du petit appartement qu’ils ont acheté à Greenwich Village. Mais ce nid d’amour a un grave défaut. Il est situé au cinquième d’un immeuble à double étage sans ascenseur, et chacun, de l’installateur du téléphone au livreur, en passant par Paul, frise la crise d’apoplexie à l’arrivée. De plus, la verrière qui donne sur les toits et l’appartement d’un vieux séducteur, Victor Velasco, offre un trou béant qui laisse passer neige et courants d’air. Velasco ne tarde pas à se lier d’amitié avec Corie, qui voit en lui un futur parti pour sa mère, Mrs. Banks. La jeune femme organise donc un dîner à quatre à l’insu de sa mère, scandalisée par son audace. Après l’apéritif, Velasco les emmène dans un restaurant albanais de Staten Island où l’ambiance bat son plein. Seuls Paul et Mrs. Banks sont mal à l’aise. De retour chez eux, et tandis que Mrs. Banks, grisée, a accepté que Velasco la raccompagne, Corie reproche à Paul son manque de spontanéité, comme lorsque, autrefois, il refusa de se promener pieds nus dans le parc… Le ton monte et Corie, impulsive, demande le divorce.
    Le lendemain, Mrs. Banks, qui a glissé sur une plaque de givre en sortant de l’immeuble et a finalement passé la nuit chez Velasco, tente de raisonner sa fille. Corie recherche désespérément Paul, qui a disparu. Elle le retrouve saoul et pieds nus dans le parc glacé, puis le ramène chez eux. Paul monte alors sur la corniche du toit qui surplombe le vide et apostrophe Corie. La jeune femme comprend tout l’amour qu’elle lui porte et se précipite pour le secourir.

     

    Robert REDFORD a connu un grand succès au théâtre avec ce « pieds nus dans le parc ». Le grand Hal WALLIS, fabuleux producteur des grands succès de Jerry LEWIS, Elvis PRESLEY et autres Burt LANCASTER va décider de l’adapter avec tout son (non)talent.  Robert REDFORD reste fidèle au poste mais on lui adjoint comme vedette féminine Jane FONDA et le moins qu’on puisse dire c’est que l’on n’y perd pas au change.

    C’est une comédie dans l’air du temps des  années 60, sur la jeunesse heureuse américaine avec un petit air de libération sexuelle. Petit air seulement, c’est une comédie Hal WALLIS rien de bien perturbant. Le début du film présente la lune de miel de ce joli couple où REDFORD en jeune avocat est bien embêté devant la fougue amoureuse de sa jeune femme. Les quelques passages drôles du film sont dus à Jane FONDA nettement moins engoncée que Robert REDFORD qui joue bien, finalement les maris un peu coincés. En dehors du passage à l’hôtel et des quelques phrases que Jane FONDA lance à son mari pour le gêner devant les occupants du palace, la comédie s’enfonce dans le convenu, dès lors que le jeune couple s’installe dans leur modeste appartement. Une galerie de personnage sympathique dont le technicien du téléphone et les voisins tentent de sortir le spectateur de la torpeur qui surgit lors de la vision du film. Les défauts du film sont que comme toute adaptation de pièce de théâtre le film est bien figé malgré la réalisation d’un spécialiste du genre (l’exagération très théâtrale concernant l’essoufflement des divers personnages qui montent les escaliers menant à l’appartement est très lourd) et que le film est d’un ton très dépassé. Le film aurait été réalisé 10 ans plus tôt cela aurait été kif kif, c’est l’année de sortie du « Lauréat » quand même ! Seul instant torride du film, Jane FONDA tease son mari plus préoccupé par son travail en se trémoussant en soutien gorge. Histoire de vérifier que Jane FONDA était totalement splendide et que Roger VADIM était un sacré veinard. Bref, une comédie qui plaît aux hommes pour FONDA et aux femmes pour REDFORD, mais au final un film bien décevant, comme la plupart des productions de Hal WALLIS- beaucoup de couleurs, de moyens, mais c’est creux.

    Cependant le film est un très bon succès aux USA et dans certains pays Européen  ce qui est une bonne chose pour la carrière de Robert REDFORD qui a bien besoin d’un succès financier. Mais l’acteur ne peut se contenter de tels rôles, il lui faut bien mieux. En France, le film passe presque inaperçu, REDFORD n’a pas encore obtenu de succès dans nos contrées.

     

     

    ENTREES France

     

    300 000

    (estimation)

     

     

    Total ENTREES 1ère exclusivité

     

     

    40 002

     

    ENTREES Paris

     

    1ère semaine  n°3

     

     

     

     

    24 403

     

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS

    3

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    6

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    4 067

    1er JOUR Paris

     

    BUDGET

     

     

    Recettes USA

     

    20 M$

    ( 130 M$ 2008)

    Recettes mondiales

     

    BOX OFFICE ANNUEL USA

     

    BOX OFFICE ANNUEL France

     

    BOX OFFICE ANNUEL Italie

    N° 73

    BOX OFFICE Allemagne – 

     

    BOX OFFICE Espagne –    1 417 342 entrées

     

    COTE DU SUCCES

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