• DANCING MACHINE

     

    28 NOVEMBRE 1990

     

     

    DANCING MACHINE

    Réalisation

    Gilles BEHAT

    Scénario

    Alain DELON

    Didie DECOIN

    Paul Loup SULITZER

    Loup DURAND

    CERRONE

    Photographie

    José Louis ALCAINE

    Musique

    CERRONE

    Production

    Jacques BAR

    Alain DELON

    Distribution

    AFMD

    Durée

    107 minutes

    Tournage

      février 90 -

    Alan WOLF

    Alain DELON

    Eparvier

    Claude BRASSEUR

    Chico

    Patrick DUPOND

    Daphné

    Tanya KINZINGER

    Ella CIBRIAN

    Marina SAURA

    Le GUELLEC

    Etienne CHICOT

    Liselotte WAGNER

    Consuelo DE HAVILAND


    Ella Cebrian alerte son voisin du dessus, l'inspecteur Michel Éparvier, sur le fait que déjà sont mortes deux adhérentes du cours de danse dirigé par son ex-mari Alan Wolf l'incrédibilité du policier prend fin à la mort d'une troisième, Liselotte Wagner, victime d'un arrêt cardiaque pour avoir dansé jusqu'à épuisement sous les fenêtres de Wolf, qui venait de la renvoyer. Éparvier -"comme l'oiseau mais avec un a" précise-t-il souvent - interroge le professeur du cours. Chico, qu'il a connu au temps où il était un petit dealer, et qui professe son admiration pour Wolf. Celui-ci fut autrefois un très grand danseur, jusqu'à un accident de side-car qui lui coûta une jambe et causa la mort de sa maîtresse, la danseuse-étoile Melissa Danieli. Un matin, l'inspecteur trouve Ella gisant dans sa baignoire, les veines ouvertes. Près d'elle : Wolf, suspect évident, que ses alibis disculpent. La jeune soeur de Melissa, Daphné, renvoyée elle aussi du cours et décidée à s'imposer, vient s'offrir à Wolf dans son luxueux appartement. Pour Éparvier, elle est la prochaine victime de Wolf, dont le seul souci est de savoir quand il va la tuer à trop la faire danser. Chico la trouve le soir, sans force, et la réconforte avant que, un peu plus tard, elle lui achète des amphétamines pour tenir le coup. La découverte des cachets provoque une violente colère de Wolf, de qui Eparvier protège Daphné en la cachant chez Ella. Lorsque Chico est retrouvé assassiné chez lui, là encore Wolf se trouve près du corps. Cette fois, malgré ses dénégations, il est placé en garde à vue. Mais, faute de preuves, il est relâché et retrouve Daphné, qui à nouveau danse inlassablement devant lui jusqu'à ce qu'Éparvier l'ait convaincue de fuir par les toits. Wolf l'y poursuit et se trouve nez à nez avec Éparvier. Surviennent les collègues de l'inspecteur, qui abattent celui-ci au moment où il allait tuer Daphné. Le commissaire Le Guellec avait entre-temps compris que le psychopathe était non Wolf mais bel et bien Éparvier, auteur des meurtres qu'il voulait imputer à l'ex-danseur. Wolf, qui voulait se faire haïr de Daphné par auto-punition, doit lui avouer son amour.
    Après avoir tourné avec Jean Luc GODARD un film qui de toutes façons ne pouvait pas rencontrer un grand succès au box office, Alain DELON est de retour aux affaires pour un film plus commercial: "Dancing Machine". Nous avons vu que "Ne réveillez pas un flic qui dort" polar violent et de genre n'avait pas atteint le million d'entrées en france. L'acteur va donc chercher une recette un peu différente, qui sera plus ou moins un thriller sous un aspect "jeune" car l'acteur qui a 55 ans est entré dans les années 90 et doit capter un public dont les goûts évoluent rapidement.
    Il est évident qu'un film tient essentiellement par son scénario, par son histoire. Comme disait GABIN il faut trois choses pour faire un bon film : " une histoire, une histoire et une histoire".
    C'est une équipe assez invraissemblable qui s'est attelée au scénario dont les deux noms les plus saugrenus sont Paul Loup SULITZER et Marc CERRONE le très grand musicien. Pas moins de cinq personnes vont se réunir pour pondre la preuve par neuf qu'on ne s"improvise pas scénariste. Il faut le dire, une classe d'élèves de collège aurait pondu une meilleure histoire et surtout des dialogues bien moins ridicules.
    Le film sera donc bâti autour du duo d'acteurs Alain DELON / Claude BRASSEUR auquel se greffe Patrick DUPONT (qui fut un danseur étoile hors catégorie) ainsi qu'une brochette de fort jolies actrices.
    Pas spécialement emballant à la base.
    Le film débute par la présentation de l'Inspecteur Eparvier joué par un Claude BRASSEUR dont le moins qu'on puisse dire c'est qu'il n'est pas dans une forme olympique. Celui-ci se révèle un flic "bizarre", libidineux à tendance grivoise envers sa voisine qui l'alerte sur les morts suspectes qui surviennent au sein de l'école de danse dirigée par son ex-mari le graaand Alan WOLF (grrr!).
    Alan WOLF (grrr !) est joué par Alain DELON. Rien à dire sur la prestance de l'acteur toujours aussi séduisant et  impeccable. Par contre pour le reste. Il dirige son école d'une main de fer. Son cours est le top mondial de la danse. Pas moins de 300 élèves viennent prendre  des cours et représentent une élite mondiale de la danse. En fait le décors est une salle de danse avec au plus 20 danseurs qui se trémoussent sur une muzak signée...CERRONE bien sûr. Le cours est dirigé par "Chico" grand admirateur de Alan WOLF (grrr!) qui fut le plus grand danseur depuis  Nijinsky !! Hélas, nous constatons qu'il boîte bas et qu'il s'aide d'une canne pour se déplacer.  C'est un infirme ! Alain DELON joue un infirme. Chico c'est Patrick DUPONT qui joue là son premier grand rôle (et le dernier). Il se débrouille finalement pas mal et n'est pas loin d'être celui qui joue le mieux dans le film. Assez sobre, on lui réserve deux belles scènes où il peut démontrer ses talents de danseur, c'est bien normal.
    Bref, Alan WOLF (grrr!) jette de son cour la jolie Liselotte ( dont je vous livre une photo de dos fort bien représentative de son talent) car elle ne s'entraîne pas assez et ....fume des cigarettes (diantre !!) et puis elle est..usée, plus très jeune. Désespérée, la belle se met danser sous les fenêtres de l'école de Alan WOLF (grrr!). Elle tourne en dansant autour du jardinet d'un rond point entourée de voitures. Au bout de trois tours et de dix gestes désordonnés elle s'éffondre, morte, sous les yeux glacés d'un DELON impérial et froid. 
    L'inspecteur Eparvier va comprendre le noeud de l'intrigue. Alan WOLF (grrr!) est un meurtrier qui tue ses jeunes victime...en les épuisant jusqu'à la mort. L'arme du crime parfaite. Et là, le spectateur est rassuré, voire heureux : Bon sang ! Mais c'est bien sûr ! C'est un nanar !! Le film est un nanar !! 
    Entre le suicide d'Ella et la mort de Chico, Eparvier et ses supérieurs hiérarchique (dont Le Guellec joué par un Etienne CHICOT pas plus mauvais qu'à l'accoutumée), Alan WOLF (grrr !) vit une histoire difficile avec la belle Daphné. C'est une jeune danseuse qui est amoureuse de lui et qui  éprouve bien des difficultés à réveiller des sentiments chez lui. Et pourtant elle est très craquante la très jolie Tanya KINZINGER que les spectateurs de la série "Sous le soleil" connaissent bien. Non seulement elle sait bien danser mais en plus elle est faite comme une déesse (bien un des seuls intérêts du film).
    Eparvier a été alerté par l'histoire de WOLF ( grrr!). Celui-ci boite depuis un accident de side-car (!!). Epervier découvre qu'il croit être coupable de la mort de la conductrice du side car, et que par dépit pour se venger de lui-même il tue des victimes par épuisement (et l'épuisement du spectateur, on y pense ?). Il a découvert tout cela en se rendant chez le psychiatre de WOLFF (grrr !), d'ailleurs il téléphone le noeud de l'intrigue à ses supérieurs par téléphone. ceux-ci se précipitent chez WOLF (grrr !). Il faut faire vite car celui-ci est en train de TUER DAPHNE PAR EPUISEMENT !! Celle-ci danse, danse, mais parvient à s'enfuir par la lucarne du bâtiment (soit un saut de 3 mètres sans élan). Sur les toits, elle est rejointe par WOLFF (grrr !) qui NE BOITE PAS !! Ca alors ! Ils nous ont bien eu !!  
    Stupeur sur les toits. Eparvier est présent car c'était lui le tueur ! Il menace Daphné, mais WOLFF (grr!!) effectue un saut incroyable pour rejoindre l'immeuble où se trouve Epervier! Mais il recoit une balle. Eparvier est abattu par la police qui intervient à temps ( c'est bien connu !)
    C'était donc Eparvier le coupable ! Les scénaristes nous ont bien eu ! Le GUELLEC s'en doutait, d'ailleurs il avait confondu Epervier en constatant que celui-ci n'appelait pas de chez le psy de WOLF (grrr! ) mais...d'une cabine téléphonique ! C.Q.F.D !!!
    Quant au mobile d'Eparvier, l'ensemble des brillants scénaristes montre ses limites: Et bien on ne sait pas trop pourquoi, en fait, cela devait être un félé, "comment savoir avec les barjots "déclare d'ailleurs Le GUELLEC...
    WOLF (grrr !) et Daphné sont seuls sur le toit. Il est blessé au bras mais tout le monde semble s'en foutre, pas l'ombre d'un médecin ou d'un poulaga pour le secourir. Il craque dans une scène poignante à la DELON. il aime Daphné, mais il faut comprendre quoi, il est vieux, elle est jeune. Que vont-ils devenir. Au fond il n'était qu'amour sous un vernis de dureté. Il délivre d'ailleurs un dialogue confondant à Daphné :
    "Tu sais, ce n'est pas toujours facile de se faire aimer...mais se faire haïr, si tu savais ce que c'est vache ! C'est comme la danse...Il faut forcer la mort...Voilà, je t'aime..."
    Sacré Michel AUDIARD ! Toujours aussi bon. Ah, bon, il est mort ? Mais qui a écrit les dialogues ?
    Reste à savoir comment le public va accueillir le film. La promotion du film est assez importante, Patrick DUPOND fait des efforts, mais bon, Alain DELON est devenu une cible des guignols de Canal + où son parler à la troisième personne fait rire dans les lycées et lui cause un préjudice certain. Les critiques sont plus que fraîches.
    Cependant, le film obtient une première semaine plutôt correcte sur Paris, il est cependant en deçà da la feuille de route de "Ne réveillez pas un flic qui dort". le film subit l'énorme  concurrence de "Pretty woman" sorti la même semaine, pas de chance. Le film décline très rapidement et disparait du top 15 parisien et ne profite pas des fêtes de fin d'année comme  espéré.
    Au final le film est en dessous des 600 000 spectateurs en France, résultat très décevant mais assez logique finalement. Comment Alain DELON va-t-il remonter la pente ?  
    Pour Claude BRASSEUR, c'est un peu la fin des haricots et il va connaître des années 90 fort difficiles et va disparaître des productions importantes.             

      

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    583 101

     

    ENTREES PARIS

     

    106 327

     

    ENTREES BANLIEUE

     

     61 703

     

    ENTREES PARIS BANLIEUE

     

    168 030

     

    exploitation Paris

     

     

     

     

     

     

     

    1ère semaine

    4

    63 299

    35

    2ème semaine

    5

    39 800

    36

    3ème semaine

    8

    20 652

    26

    Nombre de semaines Paris

     

    8

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    1 809

     

    1er jour Paris

     

    8 463

     

    entrées Paris 14h

     

    1 043

     

    Box office annuel Espagne

     

    28 326

     

    Box office annuel Allemagne

     

     

     

    Box office annuel Italien

     

     

     

    Cote du succès

     

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