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    LE GANG ANDERSON


    3 SEPTEMBRE 1971

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    De Sidney LUMET –  Avec Dyan CANNON, Martin BALSAM, Christopher WALKEN

     

     

    Après dix ans de pénitencier, « Duke » Anderson retrouve à Manhattan sa maîtresse Ingrid, entretenue par un certain Werner, et habitant un immeuble cossu de la 5e Avenue. En quête d’une affaire juteuse, il a tôt fait de repérer que les douze appartements de l’immeuble, occupés par des gens richissimes, recèlent des trésors en bijoux, tableaux et objets d’art. Il engage son vieil ami Tommy Haskins, antiquaire homosexuel, pour évaluer la marchandise, puis recrute un petit groupe composé du Kid, un ancien compagnon de cellule spécialiste en électronique – pour neutraliser les systèmes de sécurité – un chauffeur et son mécanicien, Spencer et Jimmy, ainsi qu’un vieux bonhomme qu’il a pris en affection en prison, Pop, qui remplacera le préposé à la réception de l’immeuble.
    Pour financer l’opération, il doit faire appel à Angelo, un mafioso qui exige en retour la moitié de la marchandise, et lui impose un de ses hommes, Rocco Farelli, qu’Anderson devra liquider une fois le travail accompli. Mais ce qu’Anderson ne sait pas, c’est que la plupart de ses complices et certains habitants de l’immeuble sont sous la surveillance constante du FBI, du service des douanes et de la police financière, avec micros et caméras. Jusqu’à Ingrid, espionnée par son amant jaloux. Un week-end, Anderson et ses complices introduisent un camion dans l’immeuble et vident un à un tous les appartements sous l’œil vigilant de Haskins, qui désigne les objets de valeur à emporter. Mais un jeune garçon paraplégique et radio amateur entre en contact avec l’un de ses correspondants qui avertit la police. Sous la direction du commissaire Delaney, celle-ci encercle le bâtiment. Toute la bande est capturée ; certains comme le Kid et Anderson trouvent la mort. Quant aux enregistrements opérés par les services de surveillance, interdits par la loi, ils seront immédiatement détruits.

     

    Il apparait que le public français a bien du mal à percevoir Sean CONNERY comme un acteur interessant en dehors du smoking de James BOND. L'acteur a d'ailleurs abandonné le smoking de l'agent secret en faveur de Georges LAZANBY pour se tourner vers d'autres productions. Or, l'échec de "Shalako" et celui terrible de "Traître sur commande" vont le forcer à accepter une proposition très interessante des deux producteurs de la franchise James BOND. Reprendre le rôle pour une dernière fois de 007. Sean CONNERY accepte. Dans l'intervalle deux films ambitieux vont sortir sur les écrans français, et seront une bonne indication sur le baromètre de la carrière de CONNERY-SANS-BOND.

    Le premier est donc ce "Gang Anderson" réalisé par un grand réalisateur américain, auteur du célèbre "12 hommes en colère". Sidney LUMET n'a pas l'habitude de réaliser de mauvais films, et celui-ci est de fort honnête facture. Le réalisateur s'apprête à livrer deux petits classiques du cinéma avec "Serpico" et surtout "Un après-midi de chien" dont ce film pourrait être une sorte d'ébauche.

    LUMET dénonce dans son film la technologie envahissante qui surgit dans les années 60. Pendant le séjour d'Anderson en prison, les choses ont bien évoluées. Les méthodes d'observation de la police se sont modernisées et il est bien difficile dorénavant de préparer un casse audacieux. Il est évident que le réalisateur se concentre sur les dérives des nouvelles technologies et les difficultés de communication qu'elle génère paradoxalement. En passant, il dénonce les dérives des services de police et du FBI.

    Tout ceci n'occulte pas la préparation et la réalisation du casse qui va se dérouler dans un lieu unique: un immeuble composé de douze appartements bien gardés.

    Comme d'habitude Sean CONNERY compose un rôle taillé pour lui, où il peut à la fois exprimer son charme tout en mettant son énergie au service du film. Il est accompagné de la belle Dyan CANNON que les spectateurs français pourront voir dans "Le casse" avec BELMONDO. Il est à noter le premier rôle d'un jeune acteur prometteur : Christopher WALKEN déjà fascinant.

    Sidney LUMET est très habile à la caméra. Il réussit globalement à proposer un film policier avec un semblant de suspense tout en tentant de dénoncer ce qu'il considère comme des dérives d'un système. Seuls bémol: la bande son comporte des bruits informatiques désagréables et un lettrage très moderne pour l'époque, censés représenter l'électronique glopante. Aujourd'hui cela ressemble à un mauvais épisode de "L'homme qui valait 3 milliards" période Universal.

    Le film rencontre un relatif succès aux USA et dans la plupart des pays européens. Et en France ? Et bien c'est le bide avec à peine plus de 300 000 spectateurs au compteur. C'est sans doute un des pays où le film a le moins marché. Décidément le public n'aime CONNERY qu'en BOND....De quoi désespérer pour l'acteur qui va connaître un bouillon encore plus important avec "La tente rouge" en attendant de reprendre la moumoute pour un dernier épisode de 007.

      

     

    CATEGORIE

    RANG

    NOMBRE

    SALLES

    ENTREES FRANCE

     

    321 760

     

     

     

     

     

    ENTREES PARIS EXCLUSIVITE

     

    64 625

     

     

     

     

     

    1ère semaine

    4

    31 765

    7

    2ème semaine

    7

    23 175

     

    3ème semaine

     

    9 985

     

    Nombre de semaines Paris

     

    3

     

    Moyenne salles Paris 1ère sem

     

    4 495

     

    1er jour Paris

     

     

     

    Budget

     

     

     

    Box office annuel FRANCE

     

     

     

    Recette USA

     

    11 M$

     

    Box office annuel Allemagne

     

     

     

    Box office annuel Espagne

     

    975 725

     

    Box office annuel Italie

    51

     

     

    Cote du succès

     

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