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    VIVA ZAPATA !
    28 FEVRIER 1953

     
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    De Elia KAZAN – Scénario de John STEINBECK – Avec Anthony QUINN , Jean PETERS – Producteur Darryl F.ZANUCK pour la 20th Century- FOX

    1909. Le Mexique est sous la domination du dictateur Porfirio Diaz. Un groupe de péons se rend auprès de Diaz pour se plaindre des riches fermiers qui ont volé leurs terres. Diaz se refuse à agir en leur faveur mais remarque parmi eux un homme fier qui lui parait être un agitateur possible : Emiliano Zapata. Ayant attaqué des représentants de l'ordre qui massacraient des fermiers innocents, Zapata prend le maquis avec son frère Eufemio. Emiliano souhaite pouvoir mener une vie calme mais le jour où, pour délivrer un péon, il tue des soldats, il provoque un processus irréversible. Il effectue avec ses hommes une succession de raids couronnés de succès contre les soldats du gouvernement. Diaz est obligé de démissionner et Emiliano, nommé général, peut enfin épouser celle qu'il aime, Josefa Espejo. Don Francisco Madero remplace Diaz mais le général Huerta veut se débarrasser d'Emiliano. Huerta fait assassiner Madero qui souhaitait donner au pays une loi agraire favorable aux paysans spoliés. Emiliano prend alors le pouvoir mais il comprend un jour, en recevant une délégation de péons, qu'il va devenir à son tour un dictateur. Il abandonne alors le pouvoir et tombe dans un guet-apens que lui a tendu Fernando Aguirre, tout à la fois journaliste, aventurier et agent double. Mais, pour le peuple mexicain, Zapata est immortel...

    Lorsque Elia KAZAN décide de mettre en scène le film, il pense naturellement à BRANDO. Le producteur Darryl ZANUCK n’est pas encore très chaud, surtout au vu des bouts d’essais de l’acteur, il cite : « je ne comprend pas ce que dit ce putain d’acteur ! ». Bien sûr, KAZAN insiste et l’acteur grimé, interprète Zapata le célèbre révolutionnaire en compagnie de Jean PETERS et d’ Anthony QUINN pas vraiment heureux que le rôle principal lui échappe alors que les critiques le trouve supérieur à BRANDO dans la reprise de la pièce « un tramway… » à  Broadway. Brando se trouve trop jeune pour le rôle mais s’acquitte de sa tâche avec le talent qu’on lui connaît. Au final, un film qui a peut être mal vieilli, mais qui reste une bonne description de l’idéologie d’une révolution. La critique est partagée, BRANDO est encore critiqué pour sa diction, ce qui ne l’empêche pas d’être nommé une deuxième fois d’affilée aux Oscar. Il se fera battre par Spencer TRACY. Quant à Anthony QUINN, il remporte celui de meilleur second rôle. Comme quoi… Le film marche encore très bien au Box Office américain et correctement à Paris, mais très moyennement en France où la cause Zapatiste n’est pas des plus connue.   

     

    ENTREES France TOUTES EXPLOITATIONS

    1 361 636

    ENTREES Paris 1ère EXPLOITATION

    88 789

    ENTREES Paris TOUTES EXPLOITATIONS

    462 263

    ENTREES Paris 1ère SEMAINE

    44 665

    NOMBRE DE SEMAINES PARIS 1ère exploitation

    2

    NOMBRE DE SALLES  Paris semaine de sortie

    6

    Moyenne entrées par salles 1ère semaine

    7 444

    1er JOUR Paris

     

    COTE DU SUCCES

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